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Philosopher, est-ce nier le savoir ?
Publié le 27/02/2008
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- Croire savoir est-ce s'interdire de philosopher ?
- Suffit-il de savoir pour philosopher ?
- La science ne vise-t-elle que la satisfaction de notre désir de savoir ?
- Que philosopher, c'est apprendre à mourir Essais de Montaigne
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Terminale s, liste des sujets traités.

Terminale L
Terminale ses, terminale technologique, la religion, commentaires disponibles, le travail et la technique, la liberté, la politique, la justice et le droit, la société, la raison et le réel, la matière et l'esprit, la vérité, l'interprétation, théorie et expérience, la conscience et l'inconscient, la perception, le désir, l'existence et le temps.

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Philosopher est ce nier le savoir ?
Explications:
c'est aussi une question philosophique
Philosopher c est au contraire chercher à connaître le savoir pour le discuter (peser le pour et le contre) philosopher C est chercher à comprendre chercher à savoir comme les scientifiques les uns disserte les autres expérimente
Absolument pas ! La connaissance est l' une des ailes de la philosophie, l'autre, c'est la curiosité. Que devrais-je savoir pour mon bien et celui des autres ?
réponse : Bonjour
La philosophie, ne nie pas le savoir, elle cherche comme les autres, à apprendre toujours plus, et aussi essaie de répondre à certaines questions existentielles, en pesant le pour et le contre
Les philosophes, sont des chercheurs, qui réfléchissent à notre existence, et essaient de comprendre nos relations avec les autres, au regard des fondement, des finalités, du sens de la vie et tous ce qui s'ensuit...
Ils essaient de nous éclairer sur certaines choses, en nous communiquant le fruit de leur longue réflexion, que ce soit à travers une conférence, ou même pendant un cours.
Voila j'espère que ma réponse va t'aider ^^
réponse : on sen blk de ta vie
explications : je sais pas demande a ta mère p*d
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A la recherche de la vérité...

La différence entre savoir et connaissance
La différence entre savoir et connaissance : faut-il chercher à savoir ou à connaître ? Comment apprendre véritablement ?
Au premier abord, savoir et connaissance semblent synonymes. En réalité, ces termes renvoient à deux manières d’apprendre bien différentes, voire opposées.
On peut faire la distinction suivante entre savoir et connaissance :
- le savoir, ou science, est une somme d’informations accumulées ; il peut s’acquérir et se transmettre par un enseignement ou par des livres,
- la connaissance (parfois avec un C majuscule) est la tentative d’accéder à la vérité ultime. C’est une quête de réponses aux grandes questions existentielles que l’Homme se pose.
Voyons la vraie nature de la différence entre savoir et connaissance.
La différence entre savoir et connaissance.
Contrairement au savoir, la connaissance est difficilement exprimable ; elle ne peut se transmettre car elle a trait à la progression de chacun sur son propre chemin.
D’autre part, la connaissance fait appel à l’ intuition , elle tente d’explorer de nouvelles voies au-delà des savoirs déjà acquis.
En réalité, le chemin de la connaissance nécessite parfois d’abandonner ses acquis. Certes, les savoirs peuvent constituer des points d’appui pour le cherchant, mais ils peuvent aussi représenter des obstacles à la conquête de nouveaux horizons.
Car celui qui est persuadé de savoir quelque chose a tendance à abandonner sa posture de recherche : il ne voit plus du monde qu’à travers ce qu’il croit. Ses certitudes deviennent alors des illusions et renforcent paradoxalement son ignorance.
Ainsi, avoir pour seule certitude le fait que l’on est ignorant est le seul moyen de rester en quête de la connaissance. Plus on se sait ignorant, mieux on apprend : Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien. Socrate
Par conséquent, la différence entre savoir et connaissance peut s’exprimer ainsi :
- le savoir est un acquis tandis que la connaissance est un chemin,
- le savoir est récitation, la connaissance est compréhension et appropriation,
- le savoir est affirmation alors que la connaissance est questionnement,
- le savoir est certitude, la connaissance est doute,
- le savoir est accumulation, la connaissance est dépouillement : Il faut apprendre à désapprendre.
Citons aussi :
Le Maître dit : « Iou, veux-tu que je t’enseigne le moyen d’arriver à la connaissance ? Ce qu’on sait, savoir qu’on le sait ; ce qu’on ne sait pas, savoir qu’on ne le sait pas : c’est savoir véritablement ». Entretiens de Confucius
Je hais les livres, ils n’apprennent qu’à parler de ce qu’on ne sait pas. Rousseau
La différence entre savoir et connaissance dans le taoïsme.
Fondateur du taoïsme au VIème siècle avant J-C, Lao-tseu établit lui-aussi une distinction claire entre savoir et connaissance :
Ne pas savoir est la vraie connaissance. Présumer savoir est une maladie. Prends d’abord conscience que tu es malade ; alors tu pourras recouvrer la santé. Le Maître est son propre médecin. Il s’est guéri de tout savoir, ainsi est-il véritablement sain. Tao Te King, 71
Ce qu’apprend le Maître, c’est à désapprendre. Tao Te King, 64
Dans la recherche du savoir, chaque jour quelque chose est ajouté. Dans la pratique du Tao, chaque jour quelque chose est abandonné. Tao Te King, 48
Distinction entre savoir et connaissance chez Spinoza.
Spinoza distingue trois niveaux ou « genres » de connaissance :
- Les perceptions ou « connaissance par expérience vague » : idées sans ordre valable, opinions confuses, imagination…
- La raison : pensée ordonnée qui permet de saisir les propriétés des choses,
- La Science intuitive : appréhension à la fois intuitive et rationnelle des lois fondamentales, menant à la compréhension de l’essence des choses.
- Le premier genre est sensation, illusion et habitude,
- Le deuxième genre est rationnel et déductif : c’est le savoir scientifique, mais qui ne peut s’appuyer que sur des concepts. Ce savoir répond à la question « comment ? »
- Le troisième genre donne accès à la connaissance suprême : l’ intuition dévoile l’évidence. Cette connaissance répond à la question « pourquoi ? »
Comment transmettre la connaissance ?
Nous l’avons vu, la connaissance ne peut pas se transmettre car elle relève d’une démarche personnelle et intime. La connaissance est à chercher au fond de soi.
Il existe cependant des voies qui facilitent l’accès à la connaissance : c’est en particulier le cas de la voie initiatique.
La démarche initiatique, pratiquée dans nombre de civilisations et à toutes les époques, a pour but de donner des outils et des méthodes à ceux qui cherchent, sans pour autant livrer des réponses toutes faites ou asséner des « vérités ». Par une sorte de maïeutique, l’initié est amené à s’interroger sur ce qu’il croit savoir, afin qu’il puisse se remettre en cause et mieux se connaître.
La voie initiatique est souvent associée au « secret » ; pourtant elle consiste précisément à ne livrer aucun secret, afin que l’initié puisse faire ses propres découvertes.
Pour aller plus loin, lire :
- La connaissance : définition philosophique et ésotérique
- Savoir, connaître, comprendre
Modif. le 14 septembre 2022
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Publié dans Définitions philosophiques , Degrés symboliques , Education et Philosophie
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Faut-il démontrer pour savoir ?
Par Clément
Rédigé le 16 décembre 2019
6 minutes de lecture

I On pourrait penser spontanément que démontrer c’est savoir
Ii or le savoir ne se limite pas aux vérités formelles, iii il semble donc nécessaire de ne pas se limiter à la démonstration pour accéder au savoir.
La science s’est imposée comme le domaine par excellence du savoir. Or elle repose sur l’élaboration logique de lois que la démonstration met en évidence et légitime. Pour autant la complexité du champ du savoir conduit à préciser ce rapport entre savoir et démonstration. En effet entre les sciences pures (mathématiques, logique, etc) les sciences expérimentales et les les sciences humaines de grandes différences apparaissent qui conduisent à se demander s’il suffit de démontrer pour savoir. Autrement dit la logique et le respect des principes formels de démonstration suffisent-ils pour constituer un savoir ? A l’opposé il faudra se demander si tout savoir repose sur la démonstration.

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Freelancer et pilote, j'espère atteindre la sagesse en partageant le savoir que j'ai acquis lors de mes voyages au volant de ma berline. Curieux scientifique, ma soif de découverte n'a d'égale que la durée de demie-vie du bismuth 209.
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Dissertation Le savoir est ce connaitre

Par hakim06 le 25 avril 2018 dans Philosophie
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Bonjour, dissertation à faire en philosophie sujet : le savoir est ce connaitre je sais que le savoir est capable de justifier par des preuves logiques ou expérimentales ses assertions, celle-ci sont rationnelles ou nécessaires et universelles. connaitre: se faire une idée claire de quelque chose mon problème c'est que je n'arrive pas a trouve les plans ... merci d'avance, lien vers le commentaire, partager sur d’autres sites.

Il faut continuer à travailler sur les définitions des termes, je pense.
Le savoir désigne
2. Un ensemble de connaissances
3. Des connaissances vérifiées scientifiquement et reconnues socialement
Connaître désigne
1. un processus
2. Concerne un domaine particulier
3. A des degrés divers de solidité (plus ou moins vérifiées)
Tu as deux termes très proches (dans le langage courant) il faut peut-être que tu travailles leurs relations en te demandant : le savoir est-ce TOUJOURS/VRAIMENT connaître ? La réciproque est-elle vrai à savoir : connaitre est-ce toujours un savoir ? Est-ce que connaitre est suffisant pour savoir ? Ou bien savoir c'est quelque chose de plus ? Il est possible que tout savoir prenne pour point de départ des connaissances, de sorte qu'il existe une continuité entre la connaissance et le savoir. Mais il se peut qu'il y ait entre la connaissance et le savoir une différence de nature/d'essence qui ferait que le savoir serait un état (non plus juste quantitavement différent mais aussi ) qualitativement différent de celui de la connaissance...
Merci de ton aide mais je suis toujours bloque je n'arrive toujours pas a trouve de plans ce que ma donne. le probleme c'est que j'ai un truc qui me bloque mais je ne sais pas quoi !!
I - Le savoir est ce connaitre
Le savoir est toujours vrai est donc connaissance
II- connaitre n'est pas le savoir
Le savoir repose sur des démonstrations alors que connaitre ( Se faire une idé e claire de quelque chose = ne idée claire (un contenu spirituel, tout objet de pensée en tant que pensé) présente et manifeste à un esprit attentif ) n'est pas base sur des démonstration. comme par exemple dieu existe, on ne peut pas le démontre mais les croyants pensent que dieux existe alors qu'un savoir est demontrable.
Le théorème d’incomplétude de Gödel qui est il existe des theoreme mathématiques vrais, mais indémontrables
Eventuellement :
I. Savoir suppose de connaitre : la connaissance est une composante, une étape dans l"élaboration d'un savoir
II. Mais savoir c'est autre chose qu'une accumulation de connaissances...
III. Il y a entre savoir et connaître une différence de nature (qualitative)
II- pas trop compris, puisque savoir c'est bien une accumulation de connaissances verifier et ordonne
III-compris
merci beaucoup
Pour le II. Le savoir est un ensemble de connaissances organisé, structuré, compris. Ce n'est pas un empilement de connaissances sans lien entre elles.
Exemple : connaitre tous les mots du dictionnaire (accumulation de connaissances) ne signifie pas pour autant que l'on est capable de parler la langue française. (savoir)
Comprends tu l'idée ?
On parle de connaitre et non de connaissance sa me gene un peu !
Dacord Merci beaucoup sa fait 3jours que je suis bloque...
Distinction à rajouter à la liste :
Connaître mobilise les sens, l'intuition, l'affect. Savoir renvoie à la logique, la raison.
Formulé autrement :
I. Savoir suppose de connaître : il y a une continuité entre les deux.
Pour cette partie, tu peux par exemple prendre appui sur des auteurs (comme Locke et Hume) qui ont mis l'accent sur l'importance des sens dans l'élaboration de connaissances.
- Les sens nous fournissent nos premières connaissances.
- Les connaissances sont des préalables pour la construction de savoir (connaissances structurées)
- le savoir comme mise en forme des connaissances..
II. Pour autant connaître n'est pas suffisant pour detenir un savoir.
III. Savoir et connaître sont de nature différente.
- Micheline a réagi à ceci

En complément éventuel:
Savoir : "Le plus souvent, les verbes savoir et connaître sont synonymes (et signifient "être instruit sur la nature - ou dans la pratique - de quelque chose"), ce qui n'est pas toujours le cas des substantifs savoir et connaissance.
Plus vaste que la connaissance, qui porte en général sur des objets précisément définis, un savoir peut être constitué par l'ensemble organisé des informations disponibles dans un domaine donné (savoirs scientifiques), ou par la maîtrise conjointe d'un ensemble d'informations et des actions dont elles induisent la capacité (savoir-faire ; ex : "la natation").
Dans un texte philosophique, le savoir peut aussi désigner l'ensemble des connaissances, des discours, des pratiques, des méthodes d'investigation, accumulés par l'humanité au cours de son développement.
Le savoir s'oppose à l'ignorance, aux opinions et aux croyances, mais ne se réduit pas pour autant aux seules connaissances rationnelles : la connaissance sensible, l'observation, l'expérience contribuent pour une large part à la formation de nos savoirs.
Presque tous les philosophes se sont interrogés sur la nature, les conditions de possibilité, les différentes formes de savoir".
Issu de La philosophie de A à Z .
source internet:
La connaissance produit du savoir
En épistémologie et philosophie des sciences, on distingue le processus actif de production, la "connaissance", de son résultat que l'on appelle le "savoir".
La différence entre connaissance et savoir y concerne dans ce domaine celle entre l'action de connaître, un rapport au monde, de la possession d'un résultat, ou autrement dit le processus d'acquisition et ce qui est acquis.
La connaissance désignerait alors un rapport au monde qui viserait à s’en faire une représentation et à l’expliquer.
Activité qui associe la réflexion et l'action.
Le savoir acquis serait le corpus des notions admises et transmises, et pouvant être utilisé à des fins pratiques.
Il demande seulement à être appris et il se cumule au fil des générations, constituant ainsi la culture.
- Liu a réagi à ceci
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Thibault Montoroi, professeur particulier de philosophie , diplômé d'HEC Paris et de l'université de St Gall (Suisse), membre du jury pour HEC Paris et l'Education Nationale, est formel : « de toutes les discussions que j'ai eues avec d’autres profs de philo ou des correcteurs d'examen, le constat est le même : les points sont perdus davantage sur la méthode (le raisonnement) que sur les connaissances. »
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Reprenons les bases de la dissertation de philosophie pour vous préparer au baccalauréat.
Vous profiterez en plus tout au long de l’article des conseils des professeurs de philosophie , Thibault Montoroi et Albane Delesque (enseignante titulaire de l’Education Nationale et correctrice au bac), aussi disponibles sur Superprof .
1ère étape de la dissertation de philo : déterminer le problème à résoudre
Pour Albane Delesque, le plus important c’est « de prendre le temps de réfléchir à la question posée . En faisant ceci, on effectue une analyse philosophique rigoureuse de la question posée et de comment s'orienter dans le sujet . On peut ainsi : préciser le sens d'une notion, s'interroger sur une alternative, sur la portée d'une proposition ou sur les raisons de celle-ci. »
La définition des termes du sujet
Commencez par bien lire votre sujet. Au bac , plusieurs sujets vous seront proposés, en général deux sujets de dissertation (ou trois comme en 2021).
Vous devez d’abord choisir l’un d’entre eux, celui que vous avez le plus travaillé, sur lequel vous vous sentez le plus à l’aise.
Attention : même si vous avez l’impression d’avoir traité la question pendant l’année scolaire, chaque sujet est différent et comportera ses spécificités . Vous ne pourrez pas ressortir tel quel un plan que vous avez en tête. Il est indispensable de progresser étape par étape.
« Pour bâtir un bon raisonnement, il faut d'abord déterminer le problème à résoudre (la fameuse problématique qui terrifie tous les élèves).
Prenons un exemple avec le sujet "Discuter, est-ce renoncer à la violence ?" (bac 2021).
La première chose à faire pour saisir le problème est de définir proprement les termes du libellé , en prenant garde aux possibles doubles sens.
Qu'est-ce que la violence ? Au-delà de la violence physique, n'y a-t-il pas des violences verbales ? Ainsi, la discussion ne pourrait-elle pas provoquer de la violence plutôt que l'éviter ? » Thibault Montoroi
Définissez tous les termes du sujet sur votre brouillon. Par exemple :
- La violence : recours à la force brutale, agressivité, contrainte physique ou morale, brutalité dans les propos ou le comportement, force destructrice
- Discuter : s’entretenir avec quelqu’un, négocier, parlementer, examiner une question pour l’approfondir, la régler ou prendre une décision, débattre, remettre en question quelque chose (discuter les ordres)
- Renoncer : ne plus faire quelque chose, abandonner quelque chose, cesser d’envisager quelque chose comme possible.
Non seulement, cette première étape vous permettra de savoir dans quelle direction mener votre réflexion mais en plus la définition des termes est importante pour la rédaction de votre introduction .
Le brainstorming
A cette étape, continuez d’ analyser le sujet en essayant d’aller de plus en plus loin.
« Le sujet est en relation avec une ou plusieurs notions au programme , même si ceci n'est pas explicite.
Il faut analyser les termes du sujet , préciser le sens de ceux-ci, donner des synonymes ou des antonymes, repérer les notions du programme qui sont convoquées, être attentif aux termes choisis ainsi qu'aux éventuelles associations ou oppositions de mots.
On peut procéder à l' analyse des procédés linguistiques suivants : les articles, les pronoms, les adjectifs, les adverbes, les formules restrictives, la modalisation. » Albane Delesque
Ne vous censurez pas : écrivez et faites des liens logiques entre tout ce qui vous passe par la tête, vous mettrez de l’ordre par la suite.
Par exemple : « Discuter, est-ce renoncer à la violence ? »
- Une discussion peut être très violente
- Les mots peuvent être aussi blessants qu’un coup
- Échanger peut permettre de faire redescendre l’accès de violence
- Est-il toujours possible de renoncer à la violence (verbale ou physique) ?
- La violence est-elle parfois bénéfique ?
- Le langage est source d’autres formes de violence et de domination
- Renoncer à la violence permet-il de mieux vivre en société ?
- Les notions auxquelles rattacher le sujet : l’Etat, le langage.
L’écriture de la problématique
Définir les termes du sujet et faire un brainstorming vous permettront de mettre au jour votre problématique.
La problématique doit reformuler le sujet selon vos propres termes sous la forme d’une question. Vous devez apprendre à faire naître le paradoxe de votre sujet.
Vous pouvez commencer votre question par « en quoi » pour exposer différents arguments ou par « est-ce que » si vous préférez un plan sous la forme d’une thèse et de ses limites.
Sujet : « Discuter, est-ce renoncer à la violence ? » Problématique : « En quoi la discussion permet d’éviter le recours à la violence ? » ou « est-ce que les Hommes sont moins violents lorsqu’ils se parlent ? »
2e étape de la dissertation de philo : la rédaction du plan
Après avoir déterminé la problématique et grâce au brainstorming que vous aurez mené, vous devez maintenant être capable de rédiger un plan qui viendra appuyer votre argumentation .
Il est généralement conseillé de faire un plan en trois parties et deux sous-parties mais vous pouvez aussi envisager un plan en deux parties et trois sous-parties.
Dans tous les cas, Thibault Montoroi vous conseille d’ oublier une bonne fois pour toutes la formule « thèse-antithèse-synthèse » :
« Je ne sais pas qui a inventé cette formule que tout le monde connaît, mais il aurait dû s'abstenir. En effet, c'est la recette pour être sûr de rater sa dissertation .
Mon prof de philo de Terminale disait d'ailleurs à ce sujet "thèse-antithèse-foutaise".
Dans une dissertation de philo , la partie I développe une thèse .
Cependant, la partie II ne peut JAMAIS être l'antithèse (= le contraire, la thèse inverse) du I, car on se contredirait. En d'autres termes, c'est comme si on disait dans la partie II que tout ce qu'on a dit dans la partie I était faux…
Comment faire alors ?
Au lieu de dire que la thèse I est fausse et qu'il faut développer son contraire, on va dire dans la partie II que la thèse du I admet des limites . Par exemple, cette thèse n'est pas valable à toutes les époques, pas pour tous les hommes, pas dans certains contextes, etc.
Quant à la " synthèse " en partie III, c'est aussi un piège.
Le III n'est JAMAIS une synthèse du I et du II , il doit apporter quelque chose de nouveau. La thèse du II admet peut-être elle-aussi des limites, ou bien on va tenter de dépasser l'opposition I/II (plus chic). »
Pour le sujet « discuter, est-ce renoncer à la violence », voici un exemple de plan possible :
I.Le langage est un outil de communication : il est à l’opposé de la violence a.La discussion repose sur l’utilisation du langage, qui est immatériel (donc non violent) b.Les paroles sont opposées aux actes donc la discussion s’oppose à la violence II.Discuter n’est pas forcément synonyme de non-violence a.La discussion peut aussi servir à asseoir une domination b.Des rapports de force préexistent, même si la discussion n’est pas nécessairement polémique III.Discuter, c’est échanger des informations mais aussi partager une expérience commune avec l’autre a.Une vraie discussion permet de partager une expérience avec l’autre et donc de renoncer à la violence b.La discussion est indispensable dans la sphère politique et démocratique dont le but est d’exclure la violence
3e étape de la dissertation philosophique : rattacher des arguments et des exemples à votre plan
En réalité, tout est lié. Vous pouvez très bien commencer par utiliser vos arguments et exemples pour trouver votre plan .
Dans tous les cas, chaque argument doit correspondre à un paragraphe et se découper de cette manière :
- Explication de votre argument
- Exemple(s) précis
- Phrase de conclusion.
Si on reprend l’exemple du sujet « discuter, est-ce renoncer à la violence », voici ce que vous pourriez rattacher au premier argument (I, a), « la discussion repose sur l’utilisation du langage, qui est immatériel (et donc non violent) » :
1. Explication de l’argument : la violence se caractérise par sa dimension physique. La discussion semble a priori exclure la violence. 2. Exemple précis : pour le linguiste Ferdinand de Saussure et le philosophe Friedrich Nietzsche, le langage est immatériel et n’est que pure convention 3. Phrase de conclusion : la discussion, c’est seulement la transmission d’informations à l’aide de mots et cela ne semble pas faire intervenir la violence.
Faites de même avec chacune de vos sous-parties et votre dissertation se dessinera au fur et à mesure.
4e étape de la dissertation de philo : l’introduction, la conclusion et les transitions entres les parties
Une fois ces étapes terminées, vous êtes prêt à passer à l’ introduction , la conclusion et à réfléchir aux transitions entre vos parties.
L’introduction
L’introduction de votre dissertation permet de présenter le sujet et la problématique que vous allez traiter.
Comptez une page pour votre introduction : il ne faut qu’elle ne soit ni trop longue, ni trop courte.
Voici ce qu’elle doit comporter idéalement :
- Une amorce , souvent sous la forme d’une citation
- La définition des termes et la reformulation du sujet (d’où l’intérêt d’y passer un peu de temps au début)
- La problématique choisie
- L’ annonce du plan
La conclusion
Comme son nom l’indique, elle vient conclure votre dissertation . Il s’agit d’une synthèse de vos arguments étayés tout au long de votre développement.
Vous devrez donner une réponse claire à votre problématique.
Il est éventuellement possible d’ajouter une ouverture qui étend la réflexion à un autre angle du thème.
La conclusion n’est pas très longue : comptez 5 à 10 lignes maximum.
Les transitions
Les transitions sont très importantes dans une dissertation de philo . Ce sont elles qui lient les parties entre elles.
On les retrouve entre chaque grande partie, et dans une moindre mesure, entre chaque sous-partie.
Pour réussir votre transition, pensez-là en trois points :
- Une mini-conclusion de la partie qui précède
- Une critique d’un point faible de la partie précédente
- L’annonce de la partie suivante
Vous pouvez la formuler sous forme de questions ou d’ affirmations .
Par exemple pour la transition entre la partie I et la partie II selon notre plan pour le sujet « discuter, est-ce renoncer à la violence » :
1. Mini-conclusion : « nous avons mis en exergue que le langage permet de renoncer à la violence. » 2. Critique : « néanmoins, nous ne nous sommes pas encore intéressés aux rapports de force qui se jouent lors d’une discussion. » 3. Annonce : « nous allons maintenant nous intéresser à la discussion comme instrument de domination. »
5e étape de la dissertation de philo : la rédaction à proprement parler puis la relecture
Dernière étape : la rédaction et la relecture .
Si vous avez bien soigné votre brouillon , cette étape devrait se dérouler sans anicroche.
« Le brouillon est la colonne vertébrale de la dissertation. Il est indispensable de le soigner. Il faut rédiger son plan de manière rigoureuse. Celui-ci doit mener à une réponse progressive à la question. » Albane Delesque
Attention : ça ne veut pas dire que vous devez tout écrire au brouillon mais votre plan détaillé doit être écrit , les éléments importants de l’introduction et ceux de la conclusion également.
Dans la partie précédente, nous vous avons même conseillé de réfléchir à vos transitions. Ainsi à l’étape de la rédaction , il ne vous reste plus qu’à formuler vos arguments et exemples avec des phrases et le tour est joué !
N’oubliez pas de garder du temps en fin d’épreuve pour relire votre dissertation et corriger les éventuelles fautes d’orthographe.
5 conseils supplémentaires pour réussir votre dissertation le jour de l’épreuve de philosophie
1– tout le monde peut y arriver .
Pour Thibault Montoroi, aucun doute, tout le monde peut réussir à rédiger une dissertation de philo : « ce n'est PAS une loterie, même si vous n'avez pas lu tous les auteurs du programme.
C'est d'abord un exercice de logique, c'est pour ça qu'on en donne même en maths sup / maths spé.
Si comme certains de mes élèves vous pensez "je n'ai pas la fibre littéraire", rassurez-vous : ce n'est pas ce qu'on vous demande.
On veut un raisonnement (encore une fois : de la logique !), pas que vous deveniez Victor Hugo. Tout le monde peut y arriver, la dissertation de philo n'est pas réservée à une élite d'esprits supérieurs ! »
Néanmoins, cela ne veut pas dire que vous pouvez arriver les mains dans les poches le jour de l’épreuve comme le rappelle Albane Delesque : « il est indispensable de connaître les notions , les perspectives , les repères philosophiques et les auteurs incontournables , de savoir produire une réflexion construite, identifier et formuler un problème, raisonner rigoureusement et rédiger méthodiquement et clairement. Tous ces items rentrent en ligne de compte dans la notation de l'examinateur, ce sont là ses critères d'évaluation. »
2– La dissertation n’est pas une récitation de cours
Selon Thibault Montoroi, « Trop d'élèves se laissent aller à réciter leur cours comme une récitation de poésie en primaire.
Au lieu de raconter, vous devez montrer que vous faites le lien entre vos connaissances et le libellé précis du sujet.
Pour "Discuter, est-ce renoncer à la violence ?", ne résumez pas le Contrat social de Rousseau, ça n'a aucun intérêt. Votre job, c'est de montrer le rapport qu'il y a entre le contrat social imaginé par Rousseau, la discussion et la violence.
En l'occurrence, vous pourriez expliquer que selon Rousseau, le passage à l'état social a rendu les individus violents et corrompus, et que l'élaboration d'un contrat social implique des discussions sur les conditions d’un État juste et sans violences inutiles. »

3– Ne vous attardez pas sur les finitions (l’accroche et l’ouverture)
« Trop d'élèves qui débutent en dissertation de philo se mettent la pression pour réaliser à la perfection les finitions au lieu de se concentrer sur l'essentiel (le raisonnement).
Au premier rang de ces finitions : l'accroche et l'ouverture. Celles-ci sont facultatives !
Bien sûr, une belle accroche/ouverture ça fait chic, et ça plaît au correcteur. Cependant, ça coûte du temps… et surtout ça coûte des points si l'accroche/ouverture choisie n'est pas appropriée (et c'est malheureusement souvent le cas !).
Dans le doute, autant s'abstenir et utiliser son temps pour bâtir un plan solide, c'est bien plus rentable. Ensuite, quand vous serez plus à l'aise avec le plan et l' argumentation , vous pourrez vous attarder sur les finitions. » Thibault Montoroi
4– Ayez des repères dans le temps et dans l'espace
« 4 heures c'est très long et très court à la fois. Pour ne pas se réveiller à 3 h de devoir en ayant rédigé que l'introduction, il vous faut apprendre à vous repérer dans le temps .
Vous savez que vous passez 1h30–2h au brouillon, dont 10 minutes à réfléchir au libellé et à en définir les termes, puis 45–60 minutes à bâtir une problématique et un plan, et 20–30 minutes pour rédiger une belle intro.
Divisez le temps qui reste en 3 pour avoir le temps que vous devez passer à la rédaction de chaque partie, en gardant 10–15 minutes pour la conclusion. Ainsi, vous saurez constamment si vous êtes dans les temps, vous n'aurez pas de mauvaise surprise ! » Thibault Montoroi
Pour Albane Delesque, mal gérer son temps est aussi un écueil à éviter à tout prix. « Il faut bien se chronométrer :
- Lecture et analyse du sujet : 15 minutes
- Travail au brouillon : 1h30/45
- Rédaction : 1h45/2h
- Relecture : 15 minutes. »
Thibault Montoroi insiste également sur le fait de savoir se repérer dans l’espace (sur votre copie) : « avec l'habitude, vous saurez combien de place prend pour vous l'introduction, une grande partie, une transition, un chapeau, etc. sur votre copie. Ça vous permettra d'éviter de faire un grand I de 5 pages et de ne pas réussir à finir. Visez la régularité, des introductions toujours à peu près de la même taille, de même pour vos parties et sous-parties. Un bon ordre de grandeur est une page pour l'intro et 7–8 pages pour l'ensemble de la copie. »
5– La dissertation est pour le correcteur, pas pour vous
Gardez en tête que vous écrivez pour avoir une note de la part du correcteur. Thibault Montoroi vous met en garde à ce sujet : « Faites-vous plaisir en réalisant un travail bien mené, ne vous faites pas plaisir en plaçant vos références préférées juste parce que vous les aimez bien. Vous écrivez pour quelqu’un, votre but est de lui faire passer le message, pas de vous écouter parler. »
Étape 2 - Faire son profil et ses premiers voeux
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Méthode de la Dissertation Philosophique
I. le sujet.
Le sujet de dissertation du baccalauréat de philosophie se présente toujours sous la forme d’une question à laquelle vous devez répondre. Tout au long de votre réflexion, il faut vérifier régulièrement que vous êtes bien en train de répondre à la question. Il existe quelques énoncés récurrents :
1) Qu’est-ce que… ? : On vous demande de répondre par une définition précise (ex : Qu’est-ce que la vertu ? Qu’est-ce que la justice ?), la question de l’essence de la chose, de sa nature que vous allez chercher à définir et à rendre dans toute sa complexité.
2) Peut-on… ? : Vous chercherez à interroger la possibilité pratique : dispose-t-on des moyens techniques pour… ? ; et/ou la possibilité morale : a-t-on le droit de… ? Il faut alors faire jouer la distinction entre le légal (ce qui relève du fait, du droit positif) et le légitime (fondé en raison : le rationnel, le Juste, le Bien etc…).
3) Faut-il… ? Doit-on… ? : On interroge la nécessité physique, matérielle, le besoin : sommes-nous contraints de… ? Avons-nous besoin de… ? ; et/ou l’obligation morale (= le devoir) : avons-nous le devoir de… ?
4) Pourquoi… ? A quoi sert… ? : Il s’agit de montrer les causes, es raisons de la chose, ses buts, ses finalités et/ou son utilité.
Vous chercherez toujours à comprendre la question et à défendre sa pertinence : ne contestez jamais la formulation ou l’intitulé du sujet mais dites-vous toujours « c’est une excellente question à laquelle il faut absolument répondre ».
II. Analyse du sujet / Tempête sous un crâne (= brainstorming )
Essayez dans un premier temps de répondre sincèrement à la question en vous demandant qu’est-ce que les mots du sujet signifient. Etudier les arguments et les contre-arguments possibles en vous forçant à défendre des points de vue qui ne sont pas forcément les vôtre. Au brouillon, appliquez la formule, il y a x et x et tous les x ne se valent pas afin d’installer de la différence, de la nuance et même de l’ambivalence. Efforcez-vous de casser les généralités abstraites trop souvent creuses et fallacieuses. Travaillez sur les différences plutôt que sur les similitudes – évitez les « de même ». Il convient de toujours pratiquer l’art de la nuance. Servez-vous d’expressions qui apprennent quelque chose, d’exemples bien trouvés pris dans la culture (littérature, mythes, religion, histoire, science, politique, morale, etc..), en les développant en fonction du sujet posé et du problème soulevé par le sujet (ou qu’on a soi-même formulé à partir du sujet). Enfin, demandez-vous quels philosophes seraient susceptibles de répondre à ce sujet de dissertation et comment le feraient-ils ? Que diraient-ils ?
III. Introduction
A. amorce et rappel du sujet.
Vous devez introduire le sujet, partir d’un exemple pris dans la culture ou l’opinion qui vous amène tout naturellement à vous poser la question du sujet. Il s’agit de justifier le sujet, d’en montrer la pertinence et le bien fondé. Ensuite seulement vous rappelez la question à laquelle vous répondrez tout au long de votre dissertation .
B. Définitions des termes du sujet
Après avoir rappelé le sujet, il convient de définir les termes importants. Nul besoin de dictionnaire, c’est votre définition par rapport au sujet qui importe. Ainsi, il faudra faire résonner les définitions entre elles ( puisqu’elles sont liées par le sujet) et les intriquer de manière élégante (sans les juxtaposer).
C. Problématisation
Une fois avoir défini les termes, vous serez plus en mesure d’esquisser le problème que pose le sujet : Pourquoi on peut répondre oui à la question mais également pourquoi on peut répondre non. Pourquoi il y a plusieurs réponses possibles envisageables. Il faut penser à s’étonner (même de manière opératoire, en faisant semblant). Si l’on (le jury, le correcteur) pose ce sujet (et pas un autre), c’est bien parce qu’il renvoie à un problème évident ou caché, qu’il s’agit de découvrir, de formuler, d’exposer, d’expliciter au lecteur auditeur dans toute sa complexité (complexe ne signifie pas compliqué). Toujours d’abord cherchez à montrer le bienfondé du sujet, tel qu’il est posé (quelle est sa nécessité ? sa légitimité ? Pourquoi a-t-il été posé ainsi, et pas autrement ? En quoi cela se justifie-t-il ?) Par la phase de Problématisation, vous étudier les différences réponses possibles au sujets et vous montrez pourquoi elles sont toutes plus ou moins pertinentes et défendables.
D. Problématique
A la fin de la phase de problématisation, vous serez à même de formuler la sacro-sainte problématique qui va diriger votre devoir
Pour produire facilement une problématique, procédez ainsi :
- (au brouillon ou en problématisation) Réponse naïve, immédiate, on suit l’opinion commune.
- (au brouillon ou en problématisation) Réponse nuancée, contradictoire, qui va contre l’opinion immédiate et commune.
- (Dans l’introduction, à la fin de la problématisation) Problématique : Alors, est-ce que vraiment 1) ou bien au contraire, plutôt 2) ? / Alors ou bien 1), ou bien au contraire 2)
Ceci est pour vous aider et vous guider, mais cela ne veut pas dire que toute problématique doit absolument ressembler à cela.
- Sujet : Faut-il satisfaire tous ses désirs pour être heureux ?
– Réponse spontanée : oui, c’est la seule manière de nous procurer du plaisir, condition sine qua non du bonheur. Plus grand est le nombre de désirs satisfait plus grand sera notre bonheur.
– Réponse nuancée : non, il y a des désirs qu’il vaut mieux maîtriser que satisfaire, car leur réalisation risque de nous rendre à jamais malheureux.
– Problématique : Ou bien satisfaire tous ses désirs est le seul moyen d’accéder au bonheur, ou bien au contraire , ne pas maîtriser ses désirs nous conduit irrémédiablement au malheur.
E. Annonce du plan
Vous devez esquisser pour votre lecteur les grandes étapes de votre réponse. Évitez cependant les « dans un premier temps…dans un second temps… ». Vous devez annoncer les thèses que vous allez défendre en I, II et III et pour le faire de manière élégante voici une proposition :
Sujet : Faut-il satisfaire tous ses désirs ? I. Satisfaire ses désirs est ce qui nous rend heureux. II. Pourtant, la frustration nous rend malheureux : le désir est donc obstacle au bonheur. III. Il faut alors apprendre à maîtriser ses désirs et non y renoncer.
Annonce du plan : En apparence , satisfaire tous ses désirs semble être la condition du bonheur, en nous procurant le plus de plaisir possible (I). Mais en réalité , il est possible que trop s’occuper de ses désirs est un obstacle au bonheur et nous conduit à la frustration ou à l’ennui (II). C’est pourquoi, nous sommes en droit de penser qu ’il vaut mieux rechercher à maîtriser ses désirs plutôt qu’à les satisfaire (III).
Remarque sur l’introduction : 1) Toutes ces étapes ne sont pas là pour vous ennuyer ou vous empêcher de penser mais pour vous cadrer et vous mettre sur la bonne piste. Vous éviterez ainsi plus facilement les hors-sujets. 2) Ne citez jamais de nom de philosophes dans l’introduction ( ou éventuellement en amorce, c’est la seule exception)
IV. Développement
A. élaboration d’un plan.
Le développement est composé en général de trois grandes parties. C’est un héritage de a tradition dialectique hégélienne (mais on peut l’envisager en deux ou quatre parties). Les grandes parties doivent s’enchaîner logiquement, ne pas être juxtaposées : vous devez répondre petit à petit aux difficultés du sujet. Aucune grande partie et aucun argument ne doit répéter ce qui a déjà été dit. Les grandes parties ( au moins les deux premières) doivent s’opposer drastiquement.
I : Thèse . Adoptez le point de vue de l’opinion (la réponse évidente au sujet), dites ce que tout le monde pense ou croit, cherchez à défendre ce point de vue.
II : Antithèse . Critiquez cette opinion (en cela, vous serez disciple de Platon), montrez que la thèse du I n’est pas satisfaisante : montrez ses limites, sa naïveté, défendez un point de vue opposé.
III : Synthèse . Cherchez alors une autre réponse, plus précise, plus en accord avec le réel, qui soit plus conforme à la vérité, au devoir-être, à l’idéal. Vous tirez les leçons de l’aporie (= ce qui est sans issue, sans solution, ce qui ne permet pas de répondre) de I que vous avez révélé en II, et vous tentez d’en sortir, de trouver un moyen de répondre, d’accorder les contradictions en les dépassant : vous devez résoudre le problème ou le dépasser, trancher la question.
B. Composition des grandes parties
Chaque grande partie comporte :
1) Une phrase d’amorce qui présente la thèse alors défendue, et comment elle le sera. (facultatif)
2) Trois (entre deux et quatre) sous-parties qui énoncent les arguments permettant de justifier, démontrer, discuter la thèse défendue.
3) Vous terminez la partie par une petite synthèse/transition qui fait le bilan de ce que vous montré et pourquoi quelque chose cloche : quelles sont les limites et les difficultés que vous avez rencontrées qui ne rendent pas la réponse suffisamment satisfaisante et pourquoi il est nécessaire d’étudier une autre réponse dans une autre grande partie.
C. Sous-parties
Nous l’avons dit, chaque partie du développement (I, II, III) est constituée de trois sous-parties (minimum deux et maximum quatre). Chaque paragraphe doit démontrer, présenter, avancer un argument en faveur de la thèse de la partie. Un paragraphe peut contenir :
1) La formulation de l’argument ( obligatoire )
2) Un exemple qui illustre votre propos et aide le correcteur à voir si vous avez compris. L’exemple doit être précis et parfaitement en rapport avec l’argument. ( facultatif )
3) Un système, une doctrine, une citation (expliquée), une référence à une philosophie ou à un philosophe (demandez-vous comment tel ou tel philosophe aurait pu répondre à ce sujet de dissertation). Pas plus d’un philosophe ou un système de pensée par sous-partie. ( facultatif )
Remarque sur le développement : Vos sous-parties doivent forcément débuter par la formulation de votre argument : interdiction de commencer le paragraphe en écrivant : « Kant a dit que … »,ou « Epicure a dit que… ». Les philosophes sont des béquilles qui vont vous aider dans le cheminement de votre pensée, mais en aucun cas vous ne devez pas vous réfugiez derrière eux.
V. Conclusion
1) Rappelez le sujet et votre problématique ( facultatif )
2) Rappelez votre cheminement de pensée et le parcours que vous avez suivi au long de votre dissertation en répétant succinctement vos arguments les meilleurs ( obligatoire )
3) Répondez franchement et directement et définitivement à la question du sujet (cela ne veut pas dire que vous devez être absolument catégorique, ici encore vous pouvez/devez faire preuve de nuance). ( obligatoire )
Remarques sur la conclusion : 1) Ne parlez pas des philosophes dans la conclusion. 2) Jamais d’ouverture.
VI. Remarques finales
1) Soignez votre écriture, votre orthographe et votre copie de manière générale.
2) Soyez clair, cherchez toujours à faire comprendre, pas besoin d’esbrouffe ou de jargon à moins que vous ne vouliez utiliser et expliquer des concepts philosophiques.
3) Ne vous censurez pas. Si quelque chose est susceptible de choquer, ne vous privez pas, même allez-y franchement.
4) Jamais de « Je » dans votre devoir. Préférez le « on » ou mieux encore le « nous ».
5) La maîtrise de la langue peut se révéler très utile dans la construction de votre devoir et la formulation de vos arguments.
6) Soyez stratège. La dissertation n’est pas la quête de la réponse vraie, mais un exercice rhétorique. Le but n’est pas de trouver la vérité, mais d’avoir raison. Argumentez pour convaincre ou persuader votre correcteur que vous dites des choses pertinentes.
7) Une bonne dissertation doit faire entre 8 et 12 pages : la qualité ne peut pas aller sans la quantité et une copie de 4 pages ne pourra jamais remplir tous les critères et satisfaire tous les attendus.
8) Aérez vos paragraphes ( exemple : 1) Sautez une ligne et faites un alinéa de un ou deux carreaux entre vos sous parties/transition 2) Sautez deux ou trois lignes et faites un alinéa de trois carreaux entre introduction et développement ou développement et conclusion).
9) Relisez-vous.
Sapere aude ! [1]
Par Thomas Primerano, professeur de philosophie, diplômé de la Sorbonne, membre de l’Association de la Cause Freudienne de Strasbourg, membre de Société d’Études Robespierristes, auteur de ‘’Rééduquer le peuple après la terreur’’ publié chez BOD.
[1] Emmanuel Kant : « Ose penser par toi-même ! », dans Qu’est-ce que les Lumières ? – 1784
Pour voir un cas concret, consultez notre exemple de dissertation rédigée .
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72 Comments
J’aimerai avoir des sujets de dissertation traités pour mieux comprendre la méthodologie de la dissertation philosophique.
Etre et devenir
J’aimerais un sujet de dissertation traité pour mieux comprendre
Si l’appréhension du monde n’était qu’intiutive la connaissance se réduirait à l’aspect extérieur des choses or,celle -ci est parfois trompeur
J’aimerais avoir des sujets de dissertation traités pour mieux comprendre la méthodologie de la dissertation philosophique
Je cherche a améliorer ma connaissance sans crainte le jour du bac
Bonjour j’aimerais avoir un de type examen corrigé!
J’aimerais avoir des sujets de dissertantion traités pour mieux comprendre la méthodologie de la dissertation philosophique
J’aimerais avoir des exemples plus précis et traités pour bien comprendre par_ce_que la je suis vraiment perdu
La force peut elle fonder le droit
Merci pour votre aide…
jaimerai avoir plus d’exemple svp
c’est tres interessant
Dans le dévelopement du sujet , est-ce qu’il doit tjrs porter (3)parties ? Et pourquoi pas (2)parties ?
Bonjour j’aimerais avoir un de type examen corrigé!
Bonjour je suis castro j’ai vraiment des lacunes pour la comprehension de la dissertation philosophique.Je n’ai jamais su realiser ce que c’est qu’une problematique j’ai vraiment besoin d’aide!!
bonjour, est ce que le synthese peut vraiment repondre au problematique?
Introduire,développer et conclure?
Comment introduire, développer, conclure un sujet philosophique?
Bonsoir ! J ai vraiment besoins d aide de vous pour que je puisse réalisée une dissertation acceptable.parce que je lis et relis je pouvais pas la faire
Je vais particer a un concour mais jusqu’à présent j ai du lacune en dissertation.le concour sera lieu le 18 septembre prochain
Je vous remercie!!!!très bon travail
j’aimerai avoir des exemples
Comment on peut réussir à faire la dissertation de la philosophie
bonsoir g besoin daide gg vien juste de lire e g ne comprend rien svp aidez mw
j’aimerai avoir plus de detail svp
Je besoin plus de sujet philosophique afin de mieux comprendre la méthode
D apres ce que je comprends On a pas vraiment répondu aux problèmes qui on a crée
Chaque thèse proposes une solution au problème. Dans ces thèses tu proposes au minimum deux arguments différents qui appuient ta thèse.
I / thèse 1) argument + exemple OU référence 2 argument + exemple OU référence
et cela trois fois, sans oublier l’intro et la conclusion.
Comment faire pour résoudre une dissertation philosophie
J’aimerais essayer de faire une dissertation philosophique dans un commentaire
salut je veux des sujets types BAC
Slt nous voullions des sujets et corriges so possible merci
bonjour j’aurais bien voulu que vous m’aider de manière à comprendre la methodologie et en savoir plus sur la philodophie je suis en classe de terminale
salut pourais je avoir des sujet de bac des annees 1900
c’est bien
bien, merci!
Bonjour moi c’est Coulibaly Tanfotien Gatien je veux un sujet de BAC exercice et corrigé pour ma formation de première merci d’avance
du moi votre bonne example pr la dissertation philosophic, nous eclairn ptement
merci pour votre aide que dieu vous bénisse amen
Merci pour votre aide! J’aimerais aussi y trouver des résumés des notions au programme de Terminale!
Les sujets de bac
Merci,j’aimerai avoir un example de sujet afin de traiter d’autres.
un exemple de sujet traité en philosophie de type1
Ça aide beaucoup
voir la méthodologie des sujets corrigé pour mieux comprendre
Pourrais_ je avoir des sujets de dissertation type Bac pour mieux renforcer mes acquis
je voudrais vraiment qu’on me montre la manière à suivre pour très bien faire mon introduction, car je vois que sans l’introduction les autres parties ne seront pas bonnes…
Bonjours !J’aimerai avoir un sujet traité pour mieux comprendre.
la passion est elle une occasion de chute ou d’élévation?
j’aimerai aussi avoir un sujet et son corriger type
C’est vraiment intéressant!
merci pour votre aide, ça me sera util
la compréhension serait optimale avec un exemple bien précis!
merci beaucoup a vous. mais je ne suis pas satisfait parce que vous n’avez pas fait un essai de dissertation philosophique. cela pourrais m’aider a mieux comprendre. merci pour votre générosité quand meme.
bonsoir j’aimerais bien comprendre la dissertation en philo?
La partie n’est pas exhaustive,il nous faut un exemple pour une meilleure compréhension
merci pour votre aide
si le sujet est du plan dialectique comment fait-on en faire? si c’est que vous avez dit tu es vraiment acceptable dans ce cas votre manière de traiter le sujet avec la méthodologie philosophique indifférent que nôtre. pour cela je me demande la méthodologie de la philosophie n’est pas international car il s’agit de beaucoup de méthode pour traiter un sujet philosophique ou bien avez-vous d’autres idées qui va me faire tort ainsi j’ai donné ma proposition et j’aimerais avoir la réponse que je vous ai posé merci
Bonsoir, s’il vous plait, je n’ai jamais fait philo ,niveau première 2015. J’aimerais obtenir un exemple de sujet , puis un corrigé quelconque afin de me faire observer la méthode. merci.
J’aimerais comprendre beaucoup plus la méthodologie de la dissertation en philo . avoir des sujets
J’aimerais savoir comment faire la dissertation de ce sujet : peut on se couper du passé
J’aimerais avoir des exemples plus précis et traités pour bien comprendre par_ce_que la je suis vraiment perdu
C’est trés intéressant mais j’aimerais avoir un exemple de dissertation pour mieux comprendre si c’est possible
C’est vraiment intéressant !!! Mais Je voudrais les explications détaillées du sujet de type 1 et 2
J’ai besoin d’un prof pour que quand je traite des sujets qu’il puisse me corriger
s’il vous plait,j’ai besoin d’un exemple sur un sujet de dissertation corrigé en philosophie pour mieux maitriser sa méthode . merci d’avance.
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Peut On Vivre Sans Philosopher
En relation, dissertation peut-on apprendre à vivre.
Peut-on apprendre à vivre?Nous allons étudier cette question qui mérite réflexion. En effet, le verbe pouvoir nous demande ici si on a l'autorisation d'apprendre à vivre ou non. De plus, le verbe apprendre peut se traduire par acquérir des connaissances ou des compétences mais ici on le traduirait plus par comprendre et enseigner la vie. Et enfin, le verbe vivre signifie exister, être en vie. D'après une citation de la célèbre œuvre intitulée Les Essais de Michel de Montaigne :« ni science si ardue que de bien et naturellement savoir vivre cette vie », nous allons observer une contradiction entre le pour et le contre de cette question.….
Peut on vivre sans illusion
Etonnez-vous! Qui veut se tromper? Si l'illusion est une satisfaction imaginaire, la question se pose-t-elle de savoir s'il faut la perdre: n'est-ce pas OUI?….
La philosophie est elle utile ? Ce sujet aborde tout d’abord la notion d’utilité c’est-à-dire la capacité à aider à la réalisation d’un objectif, plus particulièrement celle de la fonction de la philosophie. La philosophie, du grec, philo et Sophia signifie l’amour de la sagesse. [ .. Cour .. ] Ainsi la question soulevée se justifie pleinement: la philosophie a-t-elle des avantages ou bien au….
Peut-on apprendre à vivre
DROCHON Prudence 20-11 T° L DISSERTATION / PHILOSOPHIE La vie est l'ensemble des éléments se succédant qui constitue notre existence. Nous naissons, nous vivons en sachant que la mort est proche. La vie suscite depuis le nuit des temps beaucoup de questions.….
Vivre dans le monde
Mouvements des satellites et planètes AC Rédiger une synthèse de documents. Un rendez-vous orbital entre deux satellites sur la même orbite est impossible sans changement d’orbite, ce qui rend cette manœuvre très délicate. Étudions cette technique bien maîtrisée par tous les conquérants de l’espace. Ce dossier contient : - trois documents relatifs au mouvement de satellite et ses contraintes ; - la simulation d’un rendez-vous spatial. À partir des documents et de la simulation, expliquer en quoi consiste un rendez-vous orbital et quelles sont les difficultés à surmonter pour en opérer un, comme la Chine l’a réalisé pour la première fois de son histoire le 3 novembre 2011.….
Lettre à menecee
DEGOUY Devoir Maison de philosophie 16/03/11 Corentin LETTRE A MENECEE D’EPICURE TS1 ------------------------------------------------- ------------------------------------------------- DM à remettre à madame Cabaret ------------------------------------------------- Note : Appréciations : 7 ------------------------------------------------- QUESTIONS : 1.….
Peut-on vivre sans opinion ?
Peut-on vivre sans opinion ? L’opinion, terme d’origine latine (opinio, onis : la croyance, la conjecture), peut être située sur une échelle de connaissance entre la science et l’ignorance. A chaque opinion sont associés un certain degré de science que l’on retrouve dans les évènements et faits observés, mais aussi, une part de subjectivité, ce qui fait d’elle une connaissance imparfaite et insuffisante. Ainsi, en comparant le savoir et l’opinion, on prétend la présence de différences mais aussi de points communs bien qu’elle ait été considérée, depuis l’allégorie de la caverne de Platon, comme opposée à la science. La différence entre l’opinion et le savoir tient aux choses sur lesquelles toutes le deux se prononcent.….
Peut on apprendre a vivre
La vie, c'est avoir du bonheur et du malheur, c'est quelque chose qui commence un jour et qui se termine un autre jour. Selon certain la vie ne se termine jamais. Lorsque l’on meurt, le doute de chacun se réveil, et chacun se demande ce que la personne est devenu. Quelques uns disent qu'il y a une autre vie, d’autre qu’elle monte au ciel, au Paradis ou en Enfer, selon les actes que cette personne a fait le temps de sa vie sur Terre, d’autre croit à la réincarnation.….
Quand l’être ne compte plus : a propos du chagrin d’amour.
Quand l’être ne compte plus : A propos du chagrin d’amour. Pierre SMET - Ludovic BUKENS - Belgique RESUME Quel est le rôle et la place de l’amour dans le suicide, jusqu’où peut-il être ressource de vie ou de mort, et de quelle ressource s’agit-il ? Nous tâcherons de développer à partir de ces questions les limites du bien-être et du mal-être, en particulier à partir du point fondamental des vacillations de l’être, jusqu’à ce point où l’être ne compte plus. A partir d’une pratique de vingt années en service psychiatrique ambulatoire à Bruxelles, nous envisagerons quelles perspectives de pratique clinique peuvent être mises en place.….
Peut-on apprendre à vivre ?
Peut-on apprendre à vivre ? Définition des termes : Vivre : - existence biologique, soit l’instinct de survie inné. Vivre est naturel, et ne paraît pas nécessiter d’apprentissage.….
Voiture mon amour
Observation Tutorée : « Voiture, mon amour. » Promotion 2011 Mardi 18 mai 2010 « Le vie est l’adaptation continue de relations internes à des relations externes. » Herbert Spencer. SOMMAIRE Introduction 7 L’homme et l’espace :….
Peut-on apprendre à vivre?
Manifestations de la conscience (idées, sentiments, volontés …) ou phénomène de connaissance. I- Oui, l'activité de penser nous empêche d'être heureux. les animaux semblent constamment heureux ( sauf circonstances particulières)….
La beauté de l'homme
SEQUENCE 2 Mauvaises nouvelles Texte 1: Initiales de Paule du Bouchet (partie 1) C’était une fin d’après-midi d’avril de l’année 1918. La journée avait eu cette douceur fragile des premiers jours de printemps et la soirée s’annonçait calme. Les parisiens la goûtaient d’autant plus qu’ils n’avaient pas entendu tonner le canon allemand depuis quelques jours et que là, à Paris, ce Paris si….
Recherche de la vérité
Le doute est le sûr moyen pour philosopher , c'est-à-dire pour mettre à l'épreuve, nos croyances, nos illusions et faux savoirs qui encombrent notre esprit. On oppose souvent vérité et croyance dans la mesure où la vérité exige la clarté, la cohérence, un caractère d'objectivité: elle est partagée par tous grâce à des démonstrations et à des preuves. Montaigne écrit que la vérité doit avoir un visage pareil et universel En opposition à cela, chacun revendique le droit d'avoir des croyances particulières, d'avoir accès à une vérité du cœur qui n'exige ni preuve ni démonstration. Après tout un sentiment s'éprouve et ne se prouve pas par autre chose que lui: il est sa propre preuve.….
Philosopher, est-ce secouer le joug de l'autorité ?
Mme Du Deffand, une amie des philosophes des Lumières, affirme que « philosopher, c’est secouer le joug de l’autorité ». Dans quelle mesure cette définition peut-elle s’appliquer aux œuvres des philosophes des Lumières ? Vous proposerez un raisonnement organisé, agrémenté d’exemples nombreux, puisés dans Candide, dans les textes étudiés en classe, mais aussi dans vos lectures personnelles. Bon courage ! Mme Du Deffand, une amie des philosophes des Lumières, affirme que « philosopher, c’est secouer le joug de l’autorité ».….

Lettre à un jeune nietzschéen
À chaque génération, quelques adolescents découvrent Nietzsche et le choisissent pour guide. Ce fut le cas d’André Gide aussi bien que de Jim Morrison. Le vôtre aussi ? Alexandre Lacroix, qui est passé par là, donne quelques conseils aux apprentis dynamiteurs de valeurs.
J e dois d’abord te dire que Nietzsche est un philosophe pour adolescents. Et il doit cette grâce à deux qualités magiques de son style. D’abord, où que tu ouvres un livre de Nietzsche, si tu parcours une page au hasard, tu auras l’impression qu’il parle de toi, de tes tourments, de tes désirs, de tes ambitions inassouvies, de tes excès. Aucun autre philosophe ne produit cet effet étrange, celui d’une pensée qui s’adresserait à toi sans médiation et en se fichant éperdument du jugement des autres.
Ensuite, Nietzsche est toujours ton allié contre le monde des adultes. Il n’a aucune espèce d’esprit de sérieux – même quand il prend un ton grave et oraculaire, c’est pour proférer des énormités et éprouver par là les limites du genre haut style. Tu es jeune, tu aimes penser à coups de marteau, sans faire de chichis et sans égards pour ceux qui abritent leur médiocrité derrière de fragiles mensonges ? Nietzsche est comme toi, et il va t’aider à braver, à railler les institutions ainsi que tous les nobles principes sous lesquels les adultes ordinaires courbent l’échine.
C’est pourquoi, plus que Socrate qui fut condamné par les juges d’Athènes à boire la ciguë au motif qu’il avait une mauvaise influence sur ses jeunes auditeurs, c’est à Nietzsche que devrait revenir le titre de corrupteur de la jeunesse. De plus, cette influence se vérifie à distance et à chaque génération : depuis la fin du XIX e siècle, on ne compte pas les ados qui s’émancipèrent de la morale commune, et parfois se fourvoyèrent réellement – mieux vaut te prévenir au passage –, après lu La Généalogie de la morale ou L’Antéchrist . Mais quelles sont les idées de Nietzsche susceptibles d’exercer un tel magnétisme sur ton esprit ? Citons-en quatre.
Antileçon n° 1 : Je est un autre
Il existe une affinité entre Nietzsche et Rimbaud, sidérante lorsqu’on sait qu’ils n’ont jamais entendu parler l’un de l’autre. Dans sa fameuse « Lettre du Voyant » adressée à son professeur Georges Izambard le 13 mai 1871, Arthur, qui a seize ans, déclare avec autorité : « C’est faux de dire : je pense : on devrait dire : On me pense. – Pardon du jeu de mots. » Ce qui lui inspire sa fameuse formule, brillant pied de nez au cogito de Descartes : « Je est un autre. » Ce n’est vraiment pas loin de ce qu’écrira Nietzsche dans Par-delà le bien et le mal (« Des préjugés des philosophes », aphorisme 17), en 1886 : « Pour ce qui est de la superstition des logiciens, je ne me lasserai jamais de souligner un petit fait que ces esprits superstitieux ne reconnaissent pas volontiers : à savoir qu’une pensée vient quand “elle” veut, et non pas quand “je” veux ; de sorte que c’est falsifier la réalité que de dire : le sujet “je” est la condition du prédicat “pense”. Quelque chose pense, mais que ce quelque chose soit précisément l’antique et fameux “je”, voilà, pour nous exprimer avec modération, une simple hypothèse… »
Je voudrais attirer ton attention sur une contradiction apparente : Rimbaud et Nietzsche sont deux mégalomanes avérés qui, pour autant, ne font aucun cas du Moi. Ils ne croient pas que la subjectivité existe. « Je » n’est à leurs yeux qu’une vieillerie, bonne à remiser à la casse. S’ils ont souvent l’air de se prendre pour la grenouille qui voudrait être plus grosse que le bœuf – le gamin des Ardennes en prétendant enterrer Victor Hugo, l’Allemand exilé à Turin en affirmant qu’il a coupé l’Histoire de l’Occident en deux –, ce n’est pas par hypertrophie du Je (ils ne croient pas une seconde à ce pronom), mais par goût du jeu. Ainsi, on peut se hausser du col tant qu’on veut, tant qu’on garde le sens de la dérision.
Rimbaud, dans une autre lettre adressée, celle-ci, à l’ unterpoète Paul Demeny, tourne encore les choses ainsi : « Je est un autre. Si le cuivre s’éveille clairon, il n’y a rien de sa faute. » Or, qu’est-ce que l’adolescence, sinon ce moment de ta vie où ton corps se transforme, où le cuivre devient clairon, le bois violon, le petit robinet de l’enfant un sexe d’homme ? L’adolescent est cet être qui se sent, devant son miroir, sur sa peau, dans ses rêves, devenir autre. Et c’est pourquoi l’adolescence est un phénomène tectonique, qui fait éclater les frontières un peu sages que les logiciens voudraient assigner à ton identité.
Antileçon n° 2 : le but de la morale est de t’amoindrir
C’est dans la première dissertation de La Généalogie de la morale , publiée en 1887, que Nietzsche procède à la liquidation en règle de la morale judéo-chrétienne. Lis le texte, c’est l’un des plus grands coups de poing de toute l’histoire de la philosophie.
La force de Nietzsche, c’est qu’il ne se contente pas de critiquer les définitions du bien et du mal véhiculées par le christianisme ; en fait, il avance un argument contre tous les systèmes de valeur. Il montre qu’une morale, c’est-à-dire un ensemble de préceptes édifiants, de critères servant à juger ton action, est toujours un outil de domination. Les prêtres enseignent à leurs ouailles à rester humbles, à faire preuve de patience et d’humilité, à ne pas trop espérer de ce monde – de toute façon, n’est-ce pas, une béatitude éternelle leur est promise dès qu’ils auront franchi le seuil de sortie. Mais comment ne pas voir qu’il y a là une entourloupe, que la « caste des prêtres » sert ainsi les intérêts des puissants et que les paroles doucereuses et consolatrices ne visent guère qu’à maintenir le peuple dans la passivité et la soumission ?
Ainsi, Nietzsche dévoile le soubassement psychologique de la morale : toute personne qui te fait la leçon cherche à prendre barre sur toi, à t’empêcher d’exprimer librement les forces que tu abrites. « On a considéré, résume-t-il, la valeur des “valeurs” comme donnée, comme réelle, comme au-delà de toute mise en question […] . Et si le contraire était vrai ? Et s’il y avait chez le “bon” aussi un symptôme de régression de même qu’un danger, une séduction, un poison, un narcotique, qui permettrait au présent de vivre aux dépens de l’avenir, peut-être avec plus de confort, moins de risques, mais aussi dans un style plus mesquin, plus bas ?... De sorte que ce serait la faute de la morale si l’espèce humaine n’atteint jamais le plus haut degré de puissance et de splendeur auquel elle puisse prétendre ? De sorte que la morale serait le danger des dangers ? »
"Nietzsche te prend par la main, te conduit hors du foyer rassurant mais ennuyeux, te fait connaître le monde..." Alexandre Lacroix
Quand les œuvres de Nietzsche sont parvenues à la connaissance des jeunes lecteurs français, dans les traductions d’Henri Albert à la fin des années 1890, ce fut comme si on ouvrait la fenêtre dans une pièce confinée. Une violente tempête a soufflé dans les crânes. Et André Gide y fut spécialement sensible, dont deux œuvres de jeunesse relatent cette crise, Les Nourritures terrestres (1897) et L’Immoraliste (1902). Ces livres ont un peu vieilli, mais ils te plairont peut-être. Nulle part Nietzsche n’y est cité – Gide ne se voulait pas didactique –, pourtant il invente un personnage de libre penseur, Ménalque, qui traverse les deux récits en distillant les enseignements nietzschéens. C’est Ménalque qui tient ce discours étincelant dans Les Nourritures : « Familles, je vous hais ! foyers clos ; portes refermées ; possessions jalouses du bonheur. – Parfois, invisible de nuit, je suis resté penché vers une vitre, à longtemps regarder la coutume d’une maison. Le père était là, près de la lampe ; la mère cousait ; la place d’un aïeul restait vide ; un enfant, près du père, étudiait ; – et mon cœur se gonfla du désir de l’emmener avec moi sur les routes. » Nietzsche est celui qui te prend par la main, te conduit hors du foyer rassurant mais ennuyeux, te fait connaître le monde…
Une fois converti à cette philosophie, que devient Michel, le héros ambigu de L’Immoraliste ? D’un côté, de plus en plus sensible à la beauté des jeunes garçons, il repousse sa jeune épouse Marceline vers un isolement puis un dépérissement tragiques. Gide n’est pas très loin, qui confie dans sa préface de l’édition de 1927 des Nourritures : « J’écrivais ce livre au moment où, par le mariage, je venais de fixer ma vie ; où j’aliénais volontairement une liberté que mon livre, œuvre d’art, revendiquait aussitôt d’autant plus. » Tandis que Marceline décline, Michel, lui, s’ouvre à une nouvelle manière d’être au monde lors d’un périple en Italie : « La route de Ravello à Sorrente est si belle que je ne souhaitais ce matin rien voir de plus beau sur la Terre. L’âpreté chaude de la roche, l’abondance de l’air, les senteurs, la limpidité, tout m’emplissait du charme adorable de vivre et me suffisait à ce point que rien d’autre qu’une joie légère ne semblait habiter en moi ; souvenirs ou regrets, espérance ou désir, avenir et passé se taisaient ; je ne connaissais plus de la vie que ce qu’en apportait, en emportait l’instant. — Ô joie physique ! m’écriais-je ; rythme sûr de mes muscles ! santé !… » Allez donc ramener un jeune homme, après cela, sur le chemin du catéchisme…
Antileçon n° 3 : « Périssent les faibles et les ratés ! »
Prends garde, cette sentence est la pointe incandescente de l’œuvre de Nietzsche. Tu la trouveras dans le deuxième aphorisme de L’Antéchrist : « Qu’est ce qui est bon ? — Tout ce qui exalte en l’homme le sentiment de puissance, la volonté de puissance, la puissance même. Qu’est-ce qui est mauvais ? — Tout ce qui vient de la faiblesse. […] Périssent les faibles et les ratés ! Premier principe de notre philanthropie. Et il faut même les y aider. »
Nietzsche a-t-il vraiment voulu dire ce que tu comprends en lisant ces lignes ? Dans son combat contre les vertus judéo-chrétiennes dénoncées comme antinature, dans sa volonté de retourner les « fausses valeurs » des prêtres, il fallait sans doute qu’il aille jusque-là, jusqu’à inverser le Sermon sur la montagne. « Heureux les pauvres d’esprit… » , « heureux les humbles… » , « heureux les doux… » , prêchait Jésus. « Périssent les faibles et les ratés! » , répond L’Antéchrist . Si cette formule choc a quelque subtilité, elle tient à son effet rhétorique : par son audace, elle semble te mettre d’emblée dans le camp des forts. Tu la lis, et hop ! magie : tu n’es plus un faible ni un raté, tu es du côté lumineux de la force.
Telle n’est pourtant pas la réaction de Jean Péloueyre, héros d’un roman initiatique de François Mauriac, Le Baiser au lépreux (1922). La scène inaugurale montre Jean, rejeton de la riche bourgeoisie landaise, hélas d’une laideur repoussante, aux prises avec la sentence nietzschéenne. Il lit le passage de L’Antéchrist que je viens de te citer et en reste pétrifié : « Le vase de son cœur se rompait à des pieds invisibles. S’il avait possédé les boucles de Daniel Trasis, ce visage que depuis son enfance les femmes jamais ne s’étaient interrompues de caresser, Jean Péloueyre se fût-il mêlé au troupeau des vieilles filles et des servantes ? Il était de ces esclaves que Nietzsche dénonce ; il en discernait en lui la mine basse ; il portait sur sa face une condamnation inéluctable ; tout son être était construit pour la défaite […] . » En lisant Nietzsche, le très dévot fiston de la famille Péloueyre fait saigner une blessure intérieure.
Mais chez d’autres jeunes lecteurs, les mêmes mots font bouillir l’appétit de carnage à gros bouillons. Dans le pire des cas, cela peut donner ces élucubrations de Brandon, l’un des protagonistes du premier film d’Alfred Hitchcock en couleur, La Corde (1948) :
« M. KENTLEY
— Qui décidera qu’un être humain est assez inférieur pour être tué ?
— Mais l’élite, qui a le privilège de commettre le meurtre !
— Qui composera cette élite ?
— Oh... moi-même. Philip… Rupert, peut-être...
— Je suis désolé, Kenneth, vous ne faites pas partie de l’élite.
— Je ne plaisante pas.
— Mais nous non plus, Monsieur Kentley. L’élite se compose de ces hommes d’une telle supériorité intellectuelle et culturelle qu’ils sont au-dessus des conceptions morales préétablies. Le bien et le mal, le vrai et le faux furent inventés pour l’homme ordinaire, cet être inférieur qui ne peut s’en passer.
— Vous êtes d’accord avec Nietzsche et sa théorie du Surhomme !
— Sans aucun doute… Il faut pendre les incompétents et les stupides, il y en a beaucoup trop sur Terre. »
Cette conversation se déroule, au cœur du film, dans des circonstances macabres : Brandon et Philip viennent d’assassiner David, le fils de M. Kentley ; ils organisent une petite soirée avec quelques connaissances, dont Rupert, l’ancien prof de philo qui leur a fait découvrir Nietzsche – joué par James Stewart, génial. Le cadavre de David est dans un coffre, sur lequel le dîner est servi. Petit à petit, les deux jeunes assassins, l’un en faisant l’éloge du crime, l’autre en s’effondrant nerveusement, vont se trahir…
Pourtant, tu dois savoir que ce film n’est pas vraiment une fiction. Il est tiré d’un fait divers réel, que Meyer Levin a relaté avec de nombreux détails dans son roman Crime (1956). L’affaire eut lieu à Chicago en 1924. Les coupables étaient deux gosses de milliardaires surdoués : Nathan Leopold, doté d’un QI de 210, pratiquant quatorze langues, et Richard Loeb, le plus jeune admis de l’université du Michigan, à l’âge de dix-sept ans. La victime était un petit garçon de quatorze ans, qu’ils kidnappèrent et étranglèrent ; ils firent sans doute subir certains sévices au corps, avant de le cacher dans une canalisation sur un terrain vague. Pour empêcher l’identification du cadavre, ils lui aspergèrent le visage, les mains et les parties génitales d’acide chlorhydrique. Ils poussèrent plus loin leur stratégie sophistiquée (qu’ils avaient mis sept mois à fignoler) : pour tromper la police sur leur mobile véritable – commettre un crime parfait –, ils demandèrent une rançon aux parents. Dans les jours précédant leur passage à l’acte, ils tinrent en public des discours enthousiastes sur la théorie du Surhomme et sur Nietzsche, qui ont été abondamment relayés par la presse et utilisés par Hitchcock et Levin ! Tout ce montage s’effondra cependant de façon très ironique : l’un de ces brillants génies avait fait tomber ses lunettes, d’une marque luxueuse et d’un modèle rare, juste à côté du corps assassiné. Que cela te serve de leçon : tel se croit un surhomme, qui ne voit pas la poutre dans son œil.
Antileçon n° 4 : le culte de Dionysos tu célèbreras
Voici une vidéo que tu peux visionner facilement sur Internet. La scène se passe le 1 er septembre 1968 au Centre des arts vivants de Saratoga, en Californie. En coulisses, juste avant un concert des Doors , Jim Morrison, qui vient à mon avis d’absorber autre chose que du lait tiède, s’installe, en blouson de cuir, au piano. Inspiré, il improvise une « Ode à Nietzsche ». Du point de vue purement musical, c’est atroce – même si tu n’as jamais touché un piano dans ton existence, tu pourrais en faire autant. Quant aux paroles de son « Ode », elles sont un peu décousues : « Il enlaça entre ses bras le cou du cheval / Et l’embrassa partout / J’aime mon cheval / La foule se rassembla / Son logeur apparut et ramena Frédéric à la maison / Au deuxième étage / Où il se mit à jouer du piano comme un fou / Et à chanter comme un fou : / Ouh… Je suis crucifié ! » C’est loin d’être du Rimbaud (que Jim admirait également), mais qu’importe, le résultat n’en est pas moins là : quatre-vingts ans après son effondrement dans une rue de Turin, Nietzsche continuait de représenter une référence majeure pour l’une des plus grandes rock stars des seventies . Quel autre philosophe peut se targuer de faire un tel effet aux rockers défoncés ?
"Si tu aimes Nietzsche, il n’est pas certain que lui t’aime. Car il n’y a rien de moins nietzschéen que de se dire nietzschéen" Alexandre Lacroix
Bien sûr, ce n’est pas la critique serrée du judéo-christianisme qui a séduit Jim Morrison (il en était un peu plus affranchi que le jeune André Gide !), mais plutôt l’éloge de l’ivresse dionysiaque qu’on trouve dans La Naissance de la tragédie, § 1 (1872). « Que ce soit sous l’influence du breuvage narcotique dont parlent dans leurs hymnes tous les hommes et les peuples primitifs, ou lors de l’approche puissante du printemps qui traverse la nature entière et la secoue de désir, s’éveillent ces émotions dionysiaques qui, à mesure qu’elles gagnent en intensité, abolissent la subjectivité jusqu’au plus total oubli de soi. » Là encore, Rimbaud n’est pas loin : « Je veux être poète, et je travaille à me rendre voyant. […] Il s’agit d’arriver à l’inconnu par le dérèglement de tous les sens. »
Question : Friedrich aurait-il apprécié l’hommage de Jim ? Ce n’est pas garanti ! « Que l’on parcoure une ville le soir : partout on y entend des instruments violés avec une fureur solennelle – et il s’y mêle un hurlement sauvage – Que se passe-t-il ? – Les jeunes gens célèbrent le culte de Wagner… » Le philosophe écrit ces lignes à la fin de sa vie, dans Le Cas Wagner . Reprends la phrase et remplace le mot « Wagner » par « rock », tu obtiendras un jugement à valeur proactive. Ainsi, si tu aimes Nietzsche, il n’est pas certain que lui t’aime. Car il n’y a rien de moins nietzschéen que de se dire nietzschéen.
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Raphaël enthoven : "être nietzschéen, c’est dire ‘oui’".
Lire Nietzsche, dit Raphaël Enthoven, c’est chevaucher une planche de surf. Et être nietzschéen, c’est choisir l’éthique contre la morale, comprendre avant de juger, et accéder à la sereine ingénuité d’un enfant qui interroge les questions et adhère au monde.
Nietzsche. L'antisystème
Il y a 130 ans, le « marteau » nietzschéen tombait sur les « préjugés moraux » de son temps : le bien et le mal, le vrai et le faux, le juste et l’injuste… voilà les valeurs dont le philosophe allemand a fait la généalogie pour mieux les dynamiter et dont nous contemplons aujourd’hui les débris. Car Nietzsche s’adressait bien à nous par dessus un siècle, quand il décrivait ces « derniers hommes », qui prennent « un peu de poison de temps à autre, cela donne des rêves agréable. Et beaucoup de poison pour en finir afin d’avoir une mort agréable. » Et pourtant, nous dit Clément Rosset, c’est lui aussi qui « nous invite à jeter sur le tragique lui-même un regard joyeux ». Démonstration en six étapes.

Nietzsche, Rée, Andreas-Salomé : le trio amical
Récit – En 1882, Friedrich Nietzsche et Paul Rée rencontrent Lou Andreas-Salomé. Tous deux épris de cette femme incandescente, ils accepteront sa proposition de nouer un trio amical. Vouée à l’échec, cette aventure se révélera néanmoins féconde pour l’œuvre nietzschéenne.
Lettre de Jules Ferry aux instituteurs, 1883
Nous reproduisons ci-dessous la lettre de Jules Ferry aux instituteurs, rédigée un an après le passage de la loi sur l’enseignement primaire obligatoire du 28 mars 1882, qui s’insère dans le cadre des “lois scolaires de Jules Ferry”. La première de ces lois, du 16 juin 1881, rendait l’école gratuite ; la deuxième loi – celle qui nous occupe – visait deux objectifs : rendre l’instruction obligatoire, mais aussi laïque. Dans cette longue lettre (consultable ici dans son intégralité), Jules Ferry, alors ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts sous la Troisième République, précise sa pensée aux instituteurs. Et il leur expose en détail sa vision de l’école et des valeurs républicaines qu’il leur revient à eux, les “hussards noirs de la République” comme le formulait Charles Péguy, de porter haut.

Alain Supiot : “Le néolibéralisme néglige la part d’incalculable de la vie humaine”
Alain Supiot a récemment publié deux livres importants, La Justice au travail (Seuil, Libelle) et Lettres à l’auteur des lettres persanes (édition du tricentenaire, Points), qui synthétisent des années de recherche sur les dérives contemporaines de la justice sociale, incarnées par ce qu’il appelle la « gouvernance par les nombres ». Saluant la part d’incalculable de la vie humaine et les savoirs de l’expérience, que les gouvernements contemporains ont délaissés au profit de la foi dans l’ordre spontané du marché et de la compétition, Supiot invite à relire Montesquieu et d’autres penseurs pour réactiver l’idée d’une justice mondiale reposant sur la coopération entre des peuples et des individus riches de leurs différences, interdépendants face à la montée des risques écologiques, technologiques, sociaux et sanitaires.

Florence Cestac. Drôle d’oiseau
Cofondatrice des éditions Futuropolis, elle est l’une des grandes figures de la bande dessinée française et la première femme à recevoir, en 2000, le Grand Prix de la ville d’Angoulême, décerné à l’époque par les anciens lauréats. L’autrice du “Démon de midi” et d’“Un amour exemplaire” (avec Daniel Pennac) publie en mars le deuxième tome de “Filles des Oiseaux” (Dargaud) histoire d’une adolescence dans un pensionnat de jeunes filles avant les événements de 1968 durant lesquels elle sera brièvement incarcérée : de Notre-Dame des Oiseaux à la prison pour femmes de Gradignan, ne cherchez pas l’erreur…

Guillaume Martin. Cycliste nietzschéen
Il arrive avec son vélo empaqueté dans la gare du Nord, entre deux entraînements, des retrouvailles en famille dans l’Orne et l’écriture d’un essai pour Grasset – un Tour de France des philosophes, dans lequel il imagine Platon, Socrate et Nietzsche sur la Grande Bou..

Jacques Bérès. Trompe la mort
Tenté par la philosophie, Jacques Bérès a préféré le scalpel au marteau nietzschéen. Depuis qu’il a échappé à un peloton d’exécution au Vietnam, ce french doctor s’est engagé dans de nombreuses zones de conflits… souvent en franc-tireur. Rencontre entre deux missions en Syrie.


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Séduire, est-ce dominer ?
Thèmes abordés.
Philosophie, Séduction, domination, manipulation, pouvoir, Friedrich Nietzsche, charme, Don Juan, Jean Baudrillard, danse, Michel Foucault, relations humaines, interactions sociales, psychologie
Résumé du document
Le concept de séduction est souvent associé à celui de la domination. En effet, séduire implique souvent une forme de manipulation, une recherche de pouvoir sur l'autre. Cependant, cette vision peut être nuancée. Prenons l'exemple d'une personne qui cherche à séduire une autre lors d'un rendez-vous romantique. Dans ce contexte, la séduction peut être perçue comme une forme de manipulation, visant à obtenir les faveurs de l'autre en imposant sa volonté. Cependant, il est également possible de considérer que la séduction peut être un moyen d'exprimer son intérêt pour l'autre, en cherchant à créer une connexion et une complicité mutuelle. Face à une telle situation, il est donc important de prendre en compte différents points de vue philosophiques, afin de comprendre la complexité de cette question. Face à une telle situation, il est donc difficile de répondre de manière spontanée à la question de savoir si la séduction est une forme de domination ou non. Nous allons donc explorer le lien entre séduction et domination
- La séduction comme forme de domination
- La séduction comme jeu de pouvoir
- La séduction comme expression de soi
[...] Séduire, est-ce dominer ? Le concept de séduction est souvent associé à celui de la domination. En effet, séduire implique souvent une forme de manipulation, une recherche de pouvoir sur l'autre. Cependant, cette vision peut être nuancée. Prenons l'exemple d'une personne qui cherche à séduire une autre lors d'un rendez-vous romantique. Dans ce contexte, la séduction peut être perçue comme une forme de manipulation, visant à obtenir les faveurs de l'autre en imposant sa volonté. Cependant, il est également possible de considérer que la séduction peut être un moyen d'exprimer son intérêt pour l'autre, en cherchant à créer une connexion et une complicité mutuelle. [...]
[...] La danse est donc un jeu de pouvoir dans lequel chacun a sa part de domination. La séduction comme expression de soi Enfin, il est possible de considérer que la séduction n'est pas nécessairement une forme de domination, mais peut être une expression de soi. Cette idée est notamment développée par Michel Foucault dans son ouvrage Histoire de la sexualité. Selon Foucault, la séduction peut être un moyen d'exprimer sa propre individualité, en cherchant à plaire à l'autre sans pour autant chercher à le dominer. [...]
[...] Selon lui, la séduction est un moyen de dominer les autres en les amenant à satisfaire nos désirs. Le séducteur cherche à imposer sa volonté à l'autre, en le faisant succomber à son charme. Cette vision de la séduction comme domination peut être illustrée par l'exemple de Don Juan, personnage mythique de la littérature. Don Juan est souvent présenté comme un séducteur impitoyable, qui use de son charme pour conquérir les femmes et les abandonner aussitôt qu'il les a eues. [...]
[...] Lorsqu'un artiste crée une œuvre, il cherche à plaire à son public sans pour autant chercher à le dominer. Il cherche avant tout à exprimer sa propre vision du monde, en utilisant les codes de l'art. De même, dans la séduction, il est possible de chercher à plaire à l'autre en exprimant sa propre personnalité, sans chercher à le dominer. En conclusion, le lien entre séduction et domination peut être abordé sous différents angles. Si la séduction peut effectivement être une forme de domination, il est également possible de la considérer comme un jeu de pouvoir ou une expression de soi. [...]
- Nombre de pages 2 pages
- Langue français
- Format docx
- Date de publication 20/02/2023
- Date de mise à jour 10/03/2023
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Qu'est-ce qu'un bon orateur ?
Par lauramerlin3 • 8 Mars 2023 • Dissertation • 652 Mots (3 Pages) • 11 Vues
L’extrait étudié ici, tiré de l’orateur de Cicéron. Celui ci va définir ce qu’est un bon orateur selon lui. Cet extrait est écrit au Ier siècle avant J. C. Donc selon lui qu’est ce qu’un bon orateur? Comment va t-il procéder au cours de son discours pour donner au gens l’envie de l’écouter? Par quels moyens et de quelles façons pour qu’il soit définit comme un bon orateur? Dans un premier temps je définirais la façon de faire et par quelles étapes passer pour avoir l’art de bien parler, dans un second temps j’expliquerais comment Cicéron voit un bon orateur
Pour être un bon orateur, il faut acquérir une certaine méthode du bien parlé. C’est a dire que cet art se définit en 5 parties.
En premier Inventio, qui est de trouver les matériaux de son discours, d’inventer des idées que les gens vont apprécier, et donc de dénicher les éléments principaux d’un discours .
En second lieu, Dispositio donc c’est l’art de ranger et de disposer des idées ainsi le discours est construit.
Mais ce n’est pas tout, Elocutio, c’est le style élégant riche et abondant de l’écriture donc l’ornement du style, trouver une façon d’écrire qui donne envie d’écouter.
De plus, Memoria qui est quelque chose de très utile lors d’un discours car si notre mémoire nous fait défaut et que l’on oublie des passages du discours ,il n’y aura plus de crédibilité.
Pour finir, Actio, l’un des plus important .qui est le fait de prononcer avec noblesse. Effectivement , savoir bien parler, donne envie d’écouter. Et si un orateur organise son discours et le prononce dans cet ordre, alors ce sera certainement un bon orateur.
Faut-il impérativement suivre cette méthode pour être un bon orateur?
Comme le dit Cicéron que «celui dont les pensées et les expressions se suivent avec ordre et netteté» ce qui signifie qu’il ne faut pas seulement être beau (une personne avec de la beauté et du charisme va chercher le regard des gens) mais si ce qu’il dit n,a pas d’ordre et une présentation stricte, son physique n’apportera rien..
Mais une personne qui sait s’exprimer selon les règles et avec une belle éloquence attire tout autant le regard et le respect, le physique n’a donc aucune répercussion sur le discours et savoir s’exprimer peut rendre beau et inversement.
Ensuite, dans cet extrait, Cicéron va expliquer qu’ être un bon orateur est surtout un don et que ce «pouvoir» est inné.
C’est a dire que voir et écouter un bon orateur ,donc un homme pour qui c’est naturel, et cela depuis toujours, c’est un homme qui «frappe de surprise et de terreur ceux qui l’ecoutent qui leurs arrache des cris d’admirations».
Et les seules personnes capables de devenir orateur sont des personnes qui ont ses vertus en eux sinon ce serait «armer des furieux». donc ce sont des personnes capables de nous charmer et de nous envoûter avec des paroles des discours.
Selon Cicéron être un orateur né ne fait pas tout, il faut aussi lire, traiter, écouter, discuter, méditer et approfondir tout cela. Est ce que un orateur innée peut être un bon orateur sans se soucier de méthode pour parler?
Ce qui rend un discours plus profond et bon , c’est en interprétant chaque pensée et tous les sentiments de l’âme. Ressentir nous même ce qu’on veut faire ressentir et croire ce que l’on dit. Si selon lui, un orateur a ce pouvoir inné, un homme qui impose sa plus profonde pensée, respectable. Si on croisait un homme qui est un orateur né, saurons nous le reconnaîtrons sans l’entendre?

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Nier le savoir?certainement pas à mon avis,philosopher c'est au contraire chercher à connaitre le le savoir pour le discuter, (peser le pour et le contre). Il arrive souvent que les philosophes st un temps d'avance sur les scientifiques,ce qui les aide à selon le discourt chercher mieux,ce qui à son tour,alimente les réflexions ...
En effet, si l'on définit le savoir comme la connaissance fondée au point de provoquer une certitude absolue imperméable au moindre doute, alors force est de constater qu'un tel savoir...
Le savoir est généralement défini comme l'ensemble des connaissances d'une personne ou d'une collectivité acquises par l'étude, par l'observation, par l'apprentissage et/ou par l'expérience.Or,la philosophie, signifiant littéralement « amour du savoir » et communément « amour de la sagesse », est une démarche qui vise à une compréhension du monde …
bonjour, Philosopher à mon avis ne nie pas le savoir,car le savoir n'étant jamais vraiement. complet,cela nous oblige à nous poser des questions,est ce juste?est ce vraie. et ainsi de suite.L'ignorance est l'inverse du savoir,il ne se pose pas beaucoup de questions voir pas du tout donc pas de philosophie,l'obscurantisme n'est pas ...
Explications : Pour votre introduction: Philosopher est le contraire de nier le savoir, c'est chercher au contraire à savoir se qui est bien, nécessaire, utile, dangereux ou pas, en fait c'est la recherche d'une protection pour chacun n'étant pas informé de tout.
LE SAVOIR SCIENTIFIQUE NOUS DISPENSE-T-IL DE PHILOSOPHER ? Croire savoir est-ce s'interdire de philosopher ? Suffit-il de savoir pour philosopher ? La science ne vise-t-elle que la satisfaction de notre désir de savoir ? Que philosopher, c'est apprendre à mourir Essais de Montaigne.
Il arrive souvent que les philosophes st un temps d'avance sur les scientifiques,ce qui les aide à selon le discourt chercher mieux,ce qui à son tour,alimente les réflexions des penseurs.Dans tout les sens les uns aides les autres.En un mot philosopher c'est chercher à comprendre,chercher à savoir comme les scientifiques,les uns dissertes,les …
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Platon pense que le savoir permet de dépasser notre conditionnement, d'épanouir notre esprit, de se libérer, de s'élever dans la spiritualité, tout simplement, de s'accomplir en tant qu'humain.
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Philosopher vient de "philia" qui veut dire aimer et de "sophia" qui signifie la sagesse, le savoir. Philosopher c'est donc rechercher la connaissance et la raison. C'est une action, une démarche et cela nécessite des efforts, des choix, de la volonté pour pouvoir progresser.
I On pourrait penser spontanément que démontrer c'est savoir. 1°) Ambiguïté du terme « démontrer » qui au sens faible signifie argumenter et au sens fort signifie prouver en faisant découler de manière logique une conclusion à partir d'un ensemble de prémisses tenues pour vraies.
Le savoir est l'acquisition de connaissances à travers l'expérience, la formation, l'enseignement, l'observation et la recherche. Il se compose de deux éléments : la connaissance de fait, qui est basée sur des faits vérifiés et des preuves tangibles, et la connaissance de raison, qui est basée sur des concepts, des principes et des idées.
En complément éventuel: Savoir : "Le plus souvent, les verbes savoir et connaître sont synonymes (et signifient "être instruit sur la nature - ou dans la pratique - de quelque chose"), ce qui n'est pas toujours le cas des substantifs savoir et connaissance. Plus vaste que la connaissance, qui porte en général sur des objets précisément définis, un savoir peut être constitué par l ...
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