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  • La dissertation de philosophie
  • Chapitre 6. La nature et la culture

dissertation philo nature culture

  • Suivre cet auteur Étienne Akamatsu
  • Dans La dissertation de philosophie (2017) , pages 187 à 198

Sur un sujet proche

La culture fait partie des évidences dont nous avons besoin pour tracer notre route au sein de la société et dans le monde ; et nous comptons évidemment, parmi les traits de culture, les manières de penser qui sont tellement ancrées en nous par l’éducation et par des visions du monde ancestrales, que nous pouvons à peine en prendre conscience. Or la culture consiste d’abord en un processus de conquête de cet état d’esprit : avant de s’identifier à l’état normal de la société, la culture est un effort. L’être humain est d’abord un animal hominisé : loin de se contenter d’une adaptation à des circonstances données, il est emporté par un élan qui lui fait affronter l’inconnu et produire de nouvelles conditions de vie. La culture est un travail qui se prolonge au-delà des temps préhistoriques. La préoccupation de la culture consiste à se distinguer de la sauvagerie. Au regard de l’homme civilisé, le sauvage se définit comme l’homme qui n’a pas accédé à la culture. A vrai dire, aucun peuple connu n’est à proprement parler dépourvu de culture. On aime donc à désigner par ce mot de « sauvage » des hommes qui n’ont pas le même niveau de culture que soi, et qui semblent perpétuer des modes de vie ancestraux. Les civilisations se distinguent par leurs préférences, les modalités de leurs cultes, les formes de la civilité, mais elles se répartissent aussi au long d’une échelle de valeurs : elles sont plus ou moins avancées sur le chemin du progrès. Les philosophes peuvent débattre longtemps des avantages et des inconvénients de « l’état de nature », puisqu’il est fictif : c’est la représentation d’un état de l’humanité qui fait contraste avec la situation connue et présente de la société, un état duquel il était cependant nécessaire que les hommes s’extraient…

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Dissertation sur la nature et la culture

En relation, le paradoxe : la culture est-elle contre nature .

La multiplicité des formes de culture Dans le sujet il s'agit de la culture au singulier regroupant toute forme de culture. Or il faut reconnaître aujourd'hui une diversité des formes de culture grâce aux sciences humaines. Il faut penser une multiplicité de formes culturelles sans hiérarchie aucune, sans supériorité par exemple de l'art sur la science ou du droit sur la religion. Tous les apprentissages sont des acquis de culture au même titre que l'éducation scolaire, livresque ou érudite.….

Dissertation sur la culture

2. Sachant, que l’homme écrit sa propre histoire, non dictée par son instinct peut-on alors se demander en quoi la culture travaille t-elle à nous rendre plus humain ? 3. Le terme culture est associé à la civilisation et à la société donc à l’homme et l’homme quant à lui est opposé à l’animal et à l’état sauvage, on peut alors se demander si l’accès à la société nous humanise t’il nécessairement ? 4.….

La culture dénature-t-elle l'homme ?

Il convient, dès lors, de poser clairement la question : la culture est-elle une dénaturation de l’homme, ou au contraire, fait-elle naître l’homme ? Plus clairement encore : la culture supprime-t-elle la nature de l’homme ou est-elle plutôt ce qui constitue la nature de l’homme ? Nous allons….

la culture nous rend-t-elle meilleur ?

La culture est par définition à l’opposition de la nature, comme la civilisation est à l’opposition de l’état sauvage. La culture est ce qui nous différencie des animaux, c’est la différence entre ce qui est naturel et inné et ce qui est acquis. L’homme est-il devenu meilleur grâce à la culture au fil des siècles qui passent ? Oui grâce aux différents moyens d’apprentissage de la culture et à l’importance qu’ils prennent au fil des années : éducation, échanges, progrès scientifiques, progrès techniques,…….

Notre nature nous indique-t-elle ce que nous devons faire?

Par nature, l’homme serait apte à savoir ce qu’il doit ou ne doit pas faire. Le savoir renvoie-t-il à la nature, ou à la culture par le biais de l’éducation ? Pour Sartre, par exemple, l’homme n’est rien à priori, il se fait au cours de son existence. Il n’y a pas de nature humaine (de déterminismes naturels, de caractère inné : tout est construit par notre vie et nos choix, donc par nous-mêmes), il n’y a que l’histoire humaine qui semble être relative à nos choix et à nos projets. Sartre critique ainsi l’idée que l’on serait par nature lâche ou héros.….

L'homme est-il un être dénaturé ?

qu’il est dans la nature, du feu de brûler, de l’eau de mouiller), une nature de l’animal, il y a aussi une nature propre à l’homme qui est caractérisé par la raison. Que serait l’homme si on le privait de sa relation avec une culture ? « Il suffi d’examiner ce que devient un être humain qui a été coupé de toute société et laissé à lui-même dans la nature. Telle est la problématique de L’enfant sauvage. L’homme est naturellement bon mais la société peut dénaturer l’homme le paradoxe est que la société est l’œuvre de l’homme.….

Explication de texte de merleau-ponty

Devoir de philosophie TST2S « Il n’est pas plus naturel ou pas moins conventionnel de crier dans la colère ou d’embrasser dans l’amour que d’appeler table une table. Les sentiments et les conduites passionnelles sont inventés comme les mots. Même ceux qui, comme la paternité, paraissent inscrits dans le corps, sont en réalité des institutions. Il est impossible de superposer chez l’homme une première couche de comportements que l’on appellerait « naturels » et un monde culturel ou spirituel fabriqué. Tout est fabriqué et tout est naturel chez l’homme, comme on voudra dire, en ce sens qu’il n’est pas un mot, pas une conduite, qui ne doive quelque chose à l’être simplement biologique, et qui en même temps, ne se dérobe à la simplicité de la vie animale, ne détourne de leur sens les conduites vitales, par une sorte d’échappement et par un génie de l’équivoque qui pourrait servir à définir l’homme.….

Primatologie et culture

La culture est-elle naturelle?[4] qui nous permettront de séparer la capacité à produire de la culture en deux groupes distincts. Les deux éléments que nous retiendrons dans la notion de culture sont la nouveauté ou l’innovation et la transmission d’une donnée d’un sujet à un autre. En effet, même s’il est connu que les animaux nous surprennent par leur intelligence et leur habileté, la culture se….

La nature et la culture

Le terme de « modèle » exprime des réalités et des utilisations différentes selon les disciplines dans lequel il intervient, au sens courant il est ce qu’on imitite On peut constater qu’au fil du temps les hommes on construit des choses inspiré de la nature comme par exemple les avions sensiblement égal au ailes des oiseaux ou bien encore les palment inspiré des nageoires des poisons. Cependant les hommes construisent des choses qui surpassent la nature comme les voitures qui ne sont pas inspiré de la nature ou encore les ordinateurs et téléphone portables c’est à dire tous ce qui n’est pas inspiré de la nature mais que les hommes souhaitent développer au fils des année afin que ces nouvelle technologie a la base pas naturel y parviennent, reformule la nature a sa manière ,la preuve puisque toute ces choses sont maintenant pour l’être humain naturel , car quand on rencontre une personne ne possédant pas une voiture ou un ordinateur on ce dit qu’il est pas normal , car maintenant la plupart des technologie sont devenue courante . Alors est-il possible d’imiter la nature ? La nature peut-elle nous servir de modèle ?….

Scar GLD FOREVER !

La culture est-elle une perversion de la nature humaine ? Introduction : Il est incontestable que la culture n'est pas quelque chose d'inée, cette dernière s'acquiert pour chaque individu à travers les coutumes, le language.. Prenons l'exemple d'un jeune enfant du XXIème siècle, sa culture peut se définir en partie par son éducation, ses attitudes et son apprentissage scolaire.. Il s'agirai alors de définir la nature comme l'essence de l'homme laquelle serait recouvert par la culture. Se serait cette dernière qui, par l'intermediaire de différents groupes sociaux, diférencierai chaque être humain en le perfectionant ou en le rabaissant afin que chacun soit différent.….

Est on d'autant plus libre que l'on est cultivé

Tout homme inscrit dans une culture se voit marqué par elle. La culture, en nous déterminant, est-elle ce qui s’oppose à notre liberté de faire naturellement tout ce que l’on souhaite ? On peut alors se demander si l'on d'autant plus libre que l'on est plus cultivé ? La liberté peut apparaitre comme une absence de contrainte, ou l'homme ferait ce que bon lui semble, ou alors apparaitre comme capacité à agir d’après sa propre volonté. En ce sens, l'éducation, contribue à libérer l'homme de "sa nature".….

Morin dit que la culture n’est pas une opposition à la nature. Elle est tout ce qui peut caractériser la société humaine et qui peut nous rapprocher de la….

De même, dans tous les sens du mot culture, on retrouvera cette idée : l'homme s'élève en s'arrachant à la nature et en devenant un être de culture. C'est une vision très optimiste de la culture mais en même temps une vision négative de la nature, puisqu'on s'élève vers le haut en la niant. Ainsi lorsque Candide, dans le conte éponyme de Voltaire, dit « il faut cultiver notre jardin », on peut le voir comme une métaphore. Le jardin représenterait l'esprit humain. La morale du conte préconiserait donc de faire fructifier ses capacités pour améliorer sa condition et pour atteindre le maximum de ses possibilités.….

Commentaire sur l'extrait "il n'est pas plus naturel ou moins conventionnel" de merleau-ponty

Dans cet extrait tiré de La phénomologie de la perception, Merleau-Ponty afforme que l’on ne peut dissocier, en l’homme, le naturel du culturel. La nature, désignant notre nudité originelle et ce qui est biologiquement acquis et inné pour les hommes dès la naissance, est souvent opposée à la culture qui, par l’éducation, nous conduit vers notre humanité, qui nous donne les connaissances nécessaires pour toute humanité. Merleau-Ponty nous invite à dépasser cette idée d’opposer ces deux notions qui sont en réalité mélangées. Il veut que nous prenions conscience que rien n’est que culturel comme rien n’est que naturel et que ce que l’on pense souvent naturel est en réalité fabriqué, conventionnel. Pourquoi ne peut-on pas dissocier le culturel du naturel ?….

Peut juger sa propre culture

Il faudrait donc trouver un point de vue universel. La liberté d’expression, les religions, l’éducation, l’habillement, le respect, les déplacements d’un pays à l’autre, les droits et devoirs de l’homme, la communication, l’égalité font que nous pouvons vivre dans de bonne condition culturelle. Cependant, si on fait abstraction de toute culture, on peut concevoir un état de nature qui se résume à une vie inculte. En effet, les capacités humaines ne peuvent se développer que grâce à la culture.….

Sujet et corrigé bac S 2011 Philosophie sujet 1

Le sujet de philosophie au bac S 2011 :  La culture dénature-t-elle l’homme ?

La culture dénature-t-elle l’homme ?

Le corrigé :

Corrigé du bac S  La culture dénature-t-elle l'homme ?  

La culture désigne au sens large tout ce que l'homme acquiert par l'intermédiaire d'un groupe social déterminé, tout ce qui est transmis par le langage, les coutumes, l'éducation et même -de manière implicite- les gestes, les attitudes ou les règles de comportement. Il est très difficile chez l'homme de déterminer quelle part revient à cette culture acquise et qu'elle part appartient à une nature innée, une hérédité aux contours mal définis. Dire que la culture dénature l'homme, c'est en effet supposer une nature première, une essence de homme qui le distinguerait des autres êtres de la nature.  Le mot nature signifie soit ce qui précède toute intervention humaine dans le monde, soit les caractéristiques communes à tous les hommes, soit l'essence, l'identité spécifique à un individu. Dans l'opposition nature et culture, l'enjeu est de savoir s'il existe un passage de l'un à l'autre ou bien si l'état de nature est une fiction qui permet aux hommes de déplorer un idéal qu'ils n'ont peut-être jamais connu mais qui serait comme le négatif de la condition humaine. En ce sens, le mot « dénaturer »signifie un processus qui consiste à arracher à l'homme quelque chose qu'il possède en propre, de manière constitutive. Reste alors à se demander s'il s'agit d'un aspect péjoratif comme l'animalité ou la force des passions, la violence que l'homme partage avec les autres êtres de la nature ou si la culture enlève à l'homme une « bonne » nature, c'est-à-dire le corrompt, le détourne de cette innocence première dont certains ont pu faire à regret l'apologie. Dans les deux sens du mot dénaturer, il s'agit bien de penser un processus, une histoire qui fait que l'homme se constitue progressivement en faveur d'héritages, de transmissions, d'échanges entre personnes, groupes ou sociétés. Cela signifie que  la frontière entre le naturel et le culturel n'est pas établie et que le propre de l'homme, sa nature, est de ne pas en avoir. 

Plan possible : L'opposition nature et culture   Les définitions La culture c'est tout ce qui appartient à un héritage, tout ce qui s'acquiert par l'intermédiaire d'un apprentissage, d'une éducation. La transmission se fait soit au sein d'un groupe par l'intermédiaire du langage. Ex. L'art, la religion, la cuisine, les techniques, le droit, les règles de politesse... La nature c'est tout ce qui est inné et se transmet comme hérédité biologique. Ex. La détermination génétique. On parle d'une nature humaine au singulier comme le seul facteur déterminant d'existences tellement diverses dans l'espace et le temps. Une dénaturation L'opposition étant établie par les définitions, il faut étudier le sens du mot « dénaturer ». Il suppose dans tous les cas un changement de nature, un arrachement ou une contradiction par rapport à un état premier. Or cet état de nature est soit « bon », c'est pour l'homme un état d'innocence, de bonheur relativement à cette origine bienfaisante , cette mère nourricière appelée Nature. Ce premier sens est illustré par des mythes, des légendes, des représentations  (« le bon sauvage », « l'âge d'or », « le paradis... ») qui eux, paradoxalement sont transmis par la culture. Le deuxième sens de la dénaturation comprendrait la nature comme foncièrement mauvaise pour l'homme, hostile, violente, il devrait recourir à la ruse comme dans le mythe de Prométhée (Platon, Protagoras) pour s'en détacher et s'en rendre comme « maitre et possesseur » selon la formule de Descartes. La perfectibilité Rousseau tranche le débat entre un homme à l'état de nature bon, innocent et heureux qu'il utilise dans le discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes comme une fiction méthodologique, et l'homme violent, « loup pour l'homme » de son adversaire Hobbes. Pour Rousseau l'homme n'est ni bon ni mauvais par nature, il est perfectible ; voilà le sens que l'on pourrait donner à cette dénaturation. L'homme est inachevé, il est donc capable du meilleur comme du pire. Dénaturer n'a pas un sens péjoratif mais s'inscrit dans un processus qui fait de l'homme ce qu'il est, un être de culture. On peut s'appuyer sur le cas individuel de l'enfant sauvage étudié par Lucien Malson et mis en film par François Truffaut pour illustrer cet absence d'éducation transmise à un enfant au moment opportun. L'état « sauvage » n'en fait pas moins proprement un enfant d'homme ouvert à tous les possibles. Le paradoxe : la culture est-elle contre nature ? La multiplicité des formes de culture Dans le sujet il s'agit de la culture au singulier regroupant toute forme de culture. Or il faut reconnaître aujourd'hui une diversité des formes de culture grâce aux sciences humaines. Il faut penser une multiplicité de formes culturelles sans hiérarchie aucune, sans supériorité par exemple de l'art sur la science ou du droit sur la religion. Tous les apprentissages sont des acquis de culture au même titre que l'éducation scolaire, livresque ou érudite. Posséder une culture ne signifie pas être cultivé. La diversité des cultures : L'apport de l'ethnologie De même qu'il n'y a pas une forme de culture à privilégier dans les acquis de chacun, il n'existe pas une culture meilleure qu'une autre. C'est ce que montre en particulier l'ethnologue Claude Lévi-Strauss qui étudie diverses civilisations, souligne leur diversité et l'absence d'échelle de valeur qui puisse permettre de les juger. Dire que la culture s'oppose à la nature, c'est supposer un état de nature que l'on pourrait constater dans les faits. Or, les sociétés les plus éloignées dans l'espace comme dans le temps de la notre ont aussi une culture, aussi différente puisse-t-elle être relativement à nos critères de jugement. La nature de l'homme est de ne pas en avoir La réflexion sur la nature à souvent été liée à une forme de société antérieure à l'État. La famille, le village, la tribu. Or, comme le montre Rousseau l'homme isolé n'existe pas. L'enfant nait au sein d'une mère et les soins nécessaires font déjà partie de son éducation. Merleau Ponty affirme que « tout est naturel, tout est conventionnel » chez l'homme, il n'y a pas de passage d'un état à un autre comme on pourrait le penser. De même pour une société, les critères ambiguës de civilisation et de politique ne sont pas constitutifs d'une culture. L'état de nature n'est qu'une hypothèse, car la nature ne pourvoit pas à l'ensemble des besoins de l'homme; il doit tout inventer. Conclusion : L'homme est une être de culture. La culture de dénature pas l'homme, elle lui donne sa propre nature, celle qui le distingue des autres vivants, celle qui le caractérise. L'homme se fait lui même par une diversité culturelle extrêmement riche et inépuisable. Ce n'est pas un animal dénaturé car il est ce qu'il devient dès sa naissance, il est perfectible

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La culture : l'homme par essence, un animal pensant

Par Olivier

Rédigé le 30 janvier 2011

2 minutes de lecture

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I/ Définition de la culture et son rapport avec la nature

Ii/ problématique.

L’homme est un être de NATURE et de CULTURE

L’homme est un ANIMAL qui PENSE

La culture, partie intégrante de l’homme va donner lieu à des activités culturelles : Le travail, L’art et la Technique, la religion.

Nature ET culture : L’homme est un être paradoxal, toujours dans la duplicité avec deux éléments inconciliables.

Nature : Vient du latin Nasci , qui veut dire croitre. C’est dans quoi l’homme nait et grâce à quoi il grandit.

Culture : Vient du latin Colere , qui veut dire habiter, faire croitre, cultiver.

La culture est l’ensemble des processus par lesquels l’homme transforme la nature. C’est l’ensemble des techniques , institutions , et traditions d’un groupe humain.

La nature est tout ce qui existe, c’est-à-dire, tout ce qui entoure l’homme et qui n’est pas de son œuvre. C’est aussi ce qu’une chose ou un être est fondamentalement.

C’est l’essence ou la nature humaine dans le cas de l’être humain. ( Condition humaine )

Nature  : Innée, Universelle, Hérédité biologique, programme génétique, compétence.

Culture  : Acquis, Relatif, héritage culturel, Education, Performance.

Sophie

Quel est le rapport entre nature et culture ?

Il propose trois principes de l’existentialisme :

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Sartre : « L’essentiel ce n’est pas ce que l’on a fait de moi, mais ce que je vais en faire »

Simone de Beauvoir : « Je ne nais pas femme, mais je le deviens »

Nietzsche : « Deviens ce que tu es »

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Exemples de sujets de dissertation de Philosophie sur la nature

La nature peut correspondre à plusieurs définitions, nous les hommes pouvons aimer le thème de la nature, tout ce qui appartient à l'ensemble des systèmes et des phénomènes naturels ou encore la nature profonde d'une personne c'est-à-dire sa façon d'être. Mais cela peut aussi dire tout ce qui existe sans aucune action des hommes.

Exemples de sujets de dissertation de Philosophie sur la nature

Credit Photo : Unsplash Kunal Shinde

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Sujet 1 - La technique nous libère-t-elle de la nature ?

Ce sujet est assez intéressant puisqu'on pourrait citer Platon, Descartes ou encore Simondon qui ont réalisé plusieurs travaux sur ce thème. Ici, l'étudiant pourrait réaliser une première partie : la technique utilisée par l'homme comme moyen pour échapper aux contraintes de la nature. L'homme ne veut pas seulement tenter d'éviter la mort, mais aussi améliorer la vie humaine pour se libérer des contraintes de la nature. La deuxième partie pourrait se nommer : la technique, aux côtés de la nature et de l'homme.

Sujet 2 - La nature fait-elle bien les choses ?

Il n'est pas facile de rester indifférent face à la beauté de la nature, pourtant elle peut aussi nous être effrayante lorsqu'on observe les catastrophes naturelles. On pourrait faire une première partie sur l'admiration qu'à l'homme face à la nature, la nature semble trop parfaite pour que cela soit du hasard. Pour la deuxième partie, on peut se demander si finalement elle ne fait ni bien ni mal les choses, on pourra citer Descartes ici.

Sujet 3 - Peut-on se donner comme règle de suivre la nature ?

Ce sujet peut signifier plusieurs choses, il peut vouloir dire qu'on doit suivre la Nature universelle, c'est-à-dire prendre exemple sur elle, le Cosmos. Mais cela peut aussi signifier qu'on peut suivre nos penchants, suivre nos pensées, notre vraie nature, notre nature profonde. Pour la première partie, on pourra citer Kant et Freud pour parler de l'instinct humain ou encore de ses pulsions. On pourra également aborder la raison. Lors de la deuxième partie on pourra parler de la Nature universelle et si elle est un modèle à suivre ou à rejeter.

Sujet 4 - Les hommes ont-ils des devoirs envers la nature ?

Descartes affirmait que les sciences devaient rendre les hommes maîtres de la nature. Lors de la première partie, l'étudiant pourra aborder le rapport entre les hommes et la nature qui se fait par la technique puis une deuxième partie sur l'attitude que les hommes doivent avoir envers la nature. Y a-t-il un contrat entre les hommes et la nature ? L'être humain est-il une exception de la nature ? Voici quelques questions à aborder pour la réponse de la deuxième partie.

Sujet 5 - La nature est-elle soumise aux lois ?

Ici, on peut faire une partie sur les lois de la nature et si elles construisent la raison. On peut parler de l'observation de la nature, son analyse depuis des siècles et puis les expériences testées en rapport à la nature. Pour l'autre partie répondant au sujet, on pourra aborder le sujet de l'universalité de la nature. Ce que les hommes appellent « nature » ne serait-elle pas finalement une construction moderne ? Puisque c'est la chose au monde la moins partagée ni dans le temps ni dans l'espace.

Sujet 6 - Les hommes peuvent-ils mener une existence naturelle ?

Lors de la première partie l'étudiant pourra parler de l'importance de la technologie dans notre monde d'aujourd'hui et si ce n'est finalement pas contraire à mener une existence naturelle. Lors de la deuxième partie, l'étudiant pourra aborder le thème du fait d'être naturel. Ce qui serait finalement contradictoire puisqu'une personne voulant rester naturelle devra chercher et calculer à l'être.

Sujet 7 - La nature est-elle une illusion ?

Ce sujet est intéressant, car l'étudiant pourrait réaliser une première partie sur le concept de la nature, car il est finalement une construction culturelle. Une autre partie sur la réalité évidente de la nature qui est universelle et opposée au culturel qui est lui relatif et particulier.

Puis l'étudiant pourra aborder en dernier si la nature n'est pas finalement une illusion tout en sachant qu'il existe bien une dynamique du vivant.

Sujet 8 - La culture peut-elle dénaturer l'homme ?

On peut citer Rousseau pour une première partie sur la culture qui dénature l'homme. On peut dire par définition que la culture est opposée à la nature. Pour la deuxième partie, on peut se demander si l'homme n'a pas de nature en citant cette fois-ci Sartre puis une dernière partie sur la culture, c'est la nature de l'homme.

Sujet 9 - L'homme a-t-il une place particulière dans la nature ?

On peut faire une première partie en se demandant si l'homme est à considérer comme un animal à part et ce qui le distingue des animaux. On pourra citer Aristote. Pour l'autre partie, on pourra étudier plus précisément la réelle place de l'homme. On pourra utiliser Pascal qui a plusieurs réflexions intéressantes à ce sujet.

Sujet 10 - Quelle est la part de la nature dans le comportement de l'Homme ?

L'étudiant pourra faire une partie sur les différences entre nature et culture chez l'homme en décrivant ce qu'est l'inné, le naturel puis la culture qui, elle, est un apprentissage. Une autre partie sur les moyens de l'homme pour acquérir d'une culture. On pourra aborder pour cette partie la raison, la technique et l'éducation. L'étudiant pourra citer Rousseau.

On peut voir que la nature est un grand thème de philosophie et que de nombreuses questions peuvent se poser par rapport à ce sujet. Depuis plusieurs siècles, on remarque que de nombreux philosophes ont réfléchi et abordé ce thème. Ce sujet traverse les pensées au fil des siècles.

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Corrigés Bac philo 2011 - série S

Corrigés Bac philo 2011 – série S

Des profs de philo ont planché comme vous sur les sujets du bac philo. Découvrez ici le fruit de leur réflexion…

Sujet de dissertation n°1 : La culture dénature-t-elle l’homme ?

Le troisième présupposé , à travers le concept de dénaturation, consiste à sous-entendre une supériorité présumée d’une nature humaine , l’homme considéré dans son essence, sur une définition de l’homme en constante évolution du fait que l’homme est un être historique, ancré dans le temps et l’espace.

A partir de ces présupposés, il s’agit de s’interroger sur le rôle et la fonction de la culture comme processus et pas seulement comme contenu de discours et de productions intellectuelles, symboliques et artistiques dans une éventuelle définition de l’homme comme membre d’une espèce ( et bien évidemment pas comme individu sexué par opposition à la femme).

Ecueils à éviter :

Identifier le sujet à une opposition nature-culture pour montrer comment les deux notions de « nature » et « culture » seraient par définition antagonistes ( mais à partir de quelles définition). Confondre la culture comme processus d’acquisition de règles, de symboles (linguistiques et religieux), de formes artistiques et les cultures comme réalisations spécifiques dans un temps et un espace donnés de ce processus . Lire le sujet comme s’il s’agissait de montrer au contraire la supériorité de la culture sur une définition a priori de la nature réduite à tort à un état primitif. Confondre culture et civilisation et nature et concept rousseauiste « d’état de nature » qui n’est pas une donnée historique mais une fiction méthodologique, une hypothèse pour comprendre comment se fait l’entrée de l’homme dans la culture.

Enjeux du sujet :

Il est demandé une réflexion sur ce que vaudrait une définition de la nature de l’homme par rapport au processus de formation ou d’acquisition d’une culture. Reformulation possible du sujet : le processus de formation, d’acquisition de connaissances, d’adaptation à un environnement social, symbolique, artistique est-il facteur de déperdition de ce qui définit l’homme ? L’entrée dans la culture se paie-t-elle d’une perte des caractéristiques de l’être humain ou révèle-t-il au contraire pleinement son humanité ? La nature de l’homme ne consiste-t-elle pas à ne pas en avoir , à ne pas être assignée à une définition présupposée ?

Proposition de plan :

Les actes de barbarie qu’a connus le XXè siècle à travers les totalitarismes et les génocides nazis et communistes peuvent à bon droit nous faire douter des bienfaits de la culture ou de la civilisation. Comment expliquer que ces atrocités qui remettent en cause l’idée même d’humanité , au point qu’elles sont l’objet de qualifications pénales imprescriptibles, les « crimes contre l’humanité », aient été commises par des nations , allemande et russe, qui pouvaient se prévaloir d’une longue et riche « culture » ? La culture dénature-t-elle l’homme en lui ôtant ce qui le caractérise, en le faisant entrer dans la barbarie et l’inhumanité ? Mais qu’entend-on par « la culture » ? est-elle identiques aux cultures comme réalisations spécifiques du processus d’apprentissage de règles, de mœurs, de langues et de savoirs qu’on peut appeler la culture ? Peut-on proposer une définition préalable de la « nature »  de l’homme que la démarche d’acculturation viendrait ruiner ou faire disparaître ?

Si la culture dénature l’homme, c’est qu’il est possible de produire une définition satisfaisante de ce qui fait l’humanité de l’homme (I). Or, la nature de l’homme comme être historique et perfectible signifie que la définition présumée d’une nature humaine antérieure à la culture et en principe différente n’est pas soutenable. Loin de dénaturer l’homme, la culture le révèle à sa véritable nature qui est de ne pas être réductible à une définition objective mais d’être un être libre, contingent, capable aussi bien de se perfectionner que de produire les conditions de sa destruction. (II)

I. Est-il possible de produire une définition satisfaisante de l’homme que la culture viendrait faire disparaître ?

A. La recherche de caractéristiques essentielles de l’homme :

a) la tentative des philosophies médiévales scolastiques :

Les philosophes du Moyen-Age héritiers d’Aristote ont tenté de produire une définition de la « nature humaine » qui possède les caractéristiques d’une définition : recherche de critères objectifs, de qualités irréductibles à l’objet à définir, de marques substantielles nécessaires, prévisibles et universelles. Voir la querelle au Moyen-Age des « universaux » pour qui l’homme peut être appréhendé par des catégories universelles , générales indépendantes «des hommes » qui n’en sont que des exemplaires . La nature de l’homme est ainsi d’être un animal raisonnable

b) les limites d’une définition de la « nature humaine » :

Abélard, philosophe « nominaliste » au XIIè siècle montre qu’il n’ya que des individus, des « hommes » qui possèdent la forme de l’humanité. De même, Descartes dans la deuxième des Méditations métaphysiques rejette la définition de l’homme comme « animal raisonnable » «  car il faudrait après rechercher ce que c’est qu’animal, ce que c’est que raisonnable, et ainsi d’une seule question nous tomberions en une infinité d’autres plus difficiles et embarrassées »

B. La définition présumée de l’homme suppose que la dénaturation par la culture soit artificialisation : l’homme cultivé serait une homme « artificiel » :

a) la tentation de confondre définition de l’homme et définition d’un objet :

Définir la nature de l’homme autrement dit son essence suppose qu’on puisse donner de l’homme une définition immuable, qui en saisisse les caractéristiques, la substance, comme on définit un objet mathématique ( un triangle comme une figure géométrique à trois côtés).

b) tentation de confondre nature de l’homme et homme à l’état de nature :

Si la culture dénature l’homme, c’est qu’il y aurait un processus par lequel l’homme « sortirait » d’un état, l’état de nature pour « entrer » dans l’état cultive. Un tel état est-il historique ? l’homme naturel serait-il un homme primitif, préhistorique ? Rousseau, dans le Discours sur l’origine et les fondement de l’inégalité parmi les hommes, construit une hypothèse de travail, une supposition pour comprendre comment se construit la culture en lien avec la fondation d’une société et ne donne aucune référence historique à « l’état de nature » dans lequel serait l’homme « avant » la culture.

II. Loin de dénaturer l’homme, la culture le révèle à sa véritable nature d’être contingent et historique :

A. La culture est possible comme processus de formation de l’homme du fait qu’il est perfectible :

a) la perfectibilité, condition de la réalisation continue de la nature de l’homme :

Rousseau, dans le Discours sur l’origine…, distingue l’homme de l’animal à travers le concept de perfectibilité, « faculté qui, à l’aide des circonstances, développe successivement toutes les autres, et réside parmi nous tant dans l’espèce que dans l’individu, au lieu qu’un animal est, au bout de quelque mois, ce qu’il sera toute sa vie. » b) la nature de l’homme est d’être inscrit dans le temps et la culture est bien ce développement de sa nature dans le temps et l’espace :

La raison se perfectionne comme les passions au contact du monde et des autres et le processus d’humanisation et de formation ( au sens allemand de Bildung ) suppose un être temporel et historique Cf. Kant, Réflexions sur l’éducation

B. La véritable nature de l’homme est de ne pas en avoir, d’être par la culture l’auteur de ce qu’il est comme de ce qu’il refuse à être :

a ) l’ambivalence de la culture :

L’humanisation est possible par la nature de l’homme d’être contingent et non nécessaire ( comme une idéalité mathématique dont on conçoit une définition) Le processus de formation ou de culture concerne l’individu inscrit dans une histoire et la tragédie de l’histoire vient de ce qu’il est possible de produire de l’humainité comme de l’inhumanité.

c)la chute dans la barbarie comme dénaturation de l’humanité, au sens d’une perte de la valeur de l’homme appelé à se cultiver et à construire une culture :

cf. les réflexions d’H.Arendt sur Les origines du totalitarisme  et Levi-Strauss dans Race et histoire : c’est l’hégémonie d’une culture sur une autre et le présupposé d’une « nature » humaine identifiée à la race qui dénature l’homme par nature être perfectible mais aussi capable de défigurer et de se défigurer dans la « banalité du mal » ( Arendt)

Conclusion :

Se demander si la culture dénature l’homme, c’est donc interroger la possibilité et les risques d’une définition stable et identique de l’homme par rapport à laquelle le risque d’exclusion ou d’extermination d’un « non-homme » est possible . La dignité comme le tragique de l’humanité de l’homme viennent de ce qu’il est toujours appelé à respecter la dignité et l’humanité en lui et en l’autre comme il est capable de les nier.

Sujet de dissertation n° 2 : Peut-on avoir raison contre les faits ?

Proposition de plan : « Les faits sont têtus » disait Lénine, entendant par là que les décisions ou actions humaines devaient prendre en compte des réalités naturelles et historiques sans espérer pouvoir les modifier ou les remettre en cause. Est-ce à dire que les faits nous donnent toujours tort ou « peut-on avoir raison contre les faits » ? Il faut d’abord s’entendre sur ce que l’on entend par « faits » car l’expression est trop large pour être satisfaisante : s’agit-il des faits bruts , des données naturelles ou matérielles, des faits empiriques, des faits expérimentaux ou scientifiques ou encore des faits historiques ? D’autre part, « avoir raison » signifie-t-il croire détenir une vérité conçue comme opinion vraie ou construire un jugement vrai par la raison ou l’entendement ? Nous verrons donc à quelles conditions les faits, dans leur apparente réalité immédiate, dans leur empirisme, paraissent s’imposer à la raison (I) pour mieux distinguer de quels types de faits il s’agit et montrer que ces faits bruts ne peuvent produire par eux-mêmes de vérité et que les faits qui permettent d’avoir raison contre « les faits » immédiats sont les faits scientifiques qui sont la base d’un jugement vrai (II).

I. Les faits dans leur apparente réalité immédiate paraissent s’imposer à la raison contrainte de les reconnaître : A. Les faits comme données empiriques possèdent une évidence immédiate : a) « c’est un fait » c’est-à-dire cela s’impose comme donnée brute indiscutable : Le sens commun attribue au fait une évidence telle qu’elle ne peut être remise en cause, parce qu’elle renvoie à ce qui est immédiatement perçu sans être abstrait ou élaboré intellectuellement. Le fait se constate comme tel, tautologiquement, sans que l’opinion s’interroge sur sa vérité ni sa nature ( est-ce synonyme d’un phénomène naturel, d’une donnée d’ l’expérience commune, d’une perception , d’une sensation partagée ?….)

b) les faits comme réalité perçue et vécue semblent au point de départ du travail de connaissance : Toute connaissance part de l’expérience affirme Hume dans l’Enquête sur l’entendement humain et rien donc ne peut la remettre en cause. Sans les faits, pas de vérité scientifique possible car ils sont des données de l’expérience par laquelle je saisis le monde. Je ne peux donc avoir raison contre les faits car ce sont les faits empiriques qui sont à la base de la connaissance vraie.

B. « les faits me donnent raison » ou comment les faits sont la preuve de « ma vérité » : a) les faits d’expérience qui entendent valoir comme preuves : Le rapport au vrai se confond avec la saisie immédiate du réel par la perception. Cf . le philosophe anglais Berkeley pour qui « être, c’est être perçu ». Parce que les idées seraient subjectives et élaborées différemment selon chacun, là où les faits seraient immédiatement perceptibles, les faits seraient en eux-mêmes critères de vérité. Les faits ne pourraient avoir tort.

b) avoir raison à partir des faits et grâce aux faits suppose une vérité subjective possible produite à partir de faits non interrogés : Ce sont des faits indiscutables qui me donnent raison : est-ce pour autant possible qu’une vérité soit personnelle et impossible à prouver ou à remettre en cause ? Si les faits renvoient à la perception de données brutes, la raison n’a-t-elle aucun rôle dans la recherche de la vérité ?

II. La distinction entre faits empiriques immédiats et faits scientifiques est nécessaire pour comprendre comment avoir raison contre les premiers ( faits empiriques) grâce aux seconds (faits scientifiques) : A. Les conditions de construction d’un fait scientifique :

a) l’opinion ne « pense pas », elle est un « obstacle à la connaissance » des faits scientifiques qui sont construits par la raison : Les faits scientifiques s’opposent aux faits empiriques, d’expérience car ils sont le fruit d’un questionnement sur les faits immédiatement perçus. Les faits bruts sont trompeurs, me donnent tort en me faisant commettre des erreurs car je confonds ce que je perçois avec ce qui est, ce qui me semble vrai avec ce qui est vrai, ce que je crois par opinion avec ce que je juge par raison.

b) en science, « rien n’est donné, tout est construit » ( Bachelard) Dans La formation de l’esprit scientifique, Gaston Bachelard montre qu’avoir raison , c’est produire un jugement en renversant l’opinion, c’est-à-dire construire par l’entendement des faits qui viennent expliquer et étayer une hypothèse scientifique. On ne peut avoir raison en suivant des faits non interrogés ni construits car avoir raison, c’est construire un jugement sur des faits vérifiables et vérifiés.

B. Avoir raison contre les faits, c’est donc bien construire un jugement vrai en remettant en cause les faits bruts au profit de la construction de faits expérimentaux ou scientifiques qui valident une hypothèse :

a) la construction de la connaissance vraie par la démarche expérimentale : renverser les faits bruts pour élaborer des faits scientifiques facteurs de vérité : la démarche scientifique qui permet « d’avoir raison » c’ est-à-dire d’être dans le vrai suppose une démarche en trois étapes : le fait polémique ou fait-problème qui amène à s’interroger sur la non-coincidence entre ce qui est observé et ce que la théorie jusque là admise acceptait comme vrai, l’élaboration rationnelle d’une hypothèse explicative et la validation ou invalidation de cette hypothèse par la fabrication d’un fait expérimental.

b) les faits donnent raison à une hypothèse d’intelligibilité à l’issue d’une méthode ou démarche scientifique. Avoir raison contre les faits revient donc à donner tort aux faits d’expérience immédiate, d’opinion, remis en cause par le questionnement de la démarche scientifique.

Conclusion : Il est possible en droit d’avoir raison contre les faits et c’est même ce qui caractérise la démarche scientifique si l’on comprend que les faits sur lequel repose un jugement vrai sont des faits construits rationnellement, par une méthode de vérification d’hypothèses préalables. Mieux vaut donc avoir raison contre les faits empiriques, donnés, immédiats que tort en se fiant à ces faits non-questionnés et donc trompeurs.

Sujet n° 3 : commentaire de texte – Extrait des Pensées de Pascal

l.9-11 : généralisation de l’analyse à toutes les conditions sociales : les rapports intéressés entre les hommes sont supérieurs aux relations authentiques et sincères .

l.11-16 : ce n’est pas seulement les rapports de pouvoir qui instaurent l’hypocrisie mais l’ensemble de la vie humaine , de la vie sociale et affective ( relations amicales) qui est fondée sur la tromperie car en dernier lieu, l’égoïsme l’emporte .

l.17-20 : l’analyse de la tromperie dans les relations humaine renvoie à une détermination anthropologique : la nature de l’homme ( après le péché originel) est fondée sur l’injustice, le mensonge à soi-même et aux autres car l’intérêt l’emporte sur toute recherche du vrai.

Quelques questions à mettre en valeur dans le texte : Comment comprendre que l’amour-propre et l’intérêt gouvernent les relations humaines ? n’y a-t-il pas de place pour des sentiments moraux fondés sur la reconnaissance d’autrui dans sa dignité ? ( commenter dans la première partie la logique de l’intérêt individuel ( « utile », « désavantageux », « les princes aiment mieux… », « avantage »….)

Peut-on se faire aimer des autres sur un malentendu ( en fait, nous les haïssons) et une société est-elle constituée dans la durée sur l’hypocrisie sans risque de conflit ?

En quoi l’analyse de Pascal s’explique-t-elle par son approche chrétienne de l’homme « misérable » tant qu’il n’a pas été racheté et sauvé par la foi ? Peut-il y avoir un refus délibéré de dire et de reconnaître la vérité ?

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Corrigé d’annales de bac – Philosophie L 2018 – Dissertation

À lire dans cet article :

Voici le corrigé d’annales de bac de philosophie de 2018. Le sujet de la dissertation portait sur la culture – ” La culture nous rend-elle plus humain ? “. Si la notion traitée – la culture – est une notion vaste qui mérite qu’on s’y intéresse en détail avant les épreuves du bac, le concept auquel elle est rapportée, celui d’ humanité , est carrément à la racine de la réflexion philosophique. Ce qui fait donc à la fois la difficulté et la beauté de ce sujet est la nécessité de définir de multiples manières ces deux mots, et de montrer comment les différentes définitions que l’on va être capable d’en donner nourrissent des réflexions riches.

Définir les termes (corrigé d’annales de bac de philosophie 2018)

Un sens ” restreint “ de la notion consiste à voir dans la culture l’ensemble des œuvres de l’esprit : musique, peinture, littérature, danse, philosophie. Au sens plus large , la culture désigne néanmoins le patrimoine partagé par une communauté : une langue, une manière de vivre (la culture française par exemple ne va pas sans sa gastronomie…ce qui n’est pas le cas de la culture anglaise), une manière de penser, une constitution politique. La culture, en opposition à la nature, est tout ce qui relève des règles contingentes établies entre les hommes.

Une des tensions au sein de la notion de culture est celle entre l’universel et le particulier : on parle souvent de culture générale, mais la culture générale est souvent celle d’une civilisation, et donc en un sens particulière ; donner un sens universel à la notion de culture suppose donc qu’il existe une forme générale d’émancipation de l’état naturel. Ceci n’est pas évident.

Adjectif désignant l’homme, que l’on peut définir par différents attributs :

L’homme est ainsi un être fondamentalement indéterminé, mais par cela capable de se déterminer lui-même et de construire un monde pour que sa liberté, puissance d’agir, puisse s’exercer.

Problématiser le sujet “La culture nous rend-elle plus humains ?”

Méthodologie annales bac : Une bonne manière de vérifier qu’on a trouvé une bonne problématique est de vérifier qu’elle s’appuie bien sur un paradoxe. Pour cela on peut essayer de formuler ce paradoxe en opposant deux idées, par exemple en écrivant ” D’un côté… + idée 1 ” puis ” De l’autre côté… + idée 2 “.

Ici, par exemple, dans le cadre des annales de bac de philosophie de 2018 :

Cette problématique n’est pas choisie dans le corrigé pour vous montrer qu’il peut exister différentes problématiques pour un même sujet. Par ailleurs, elle permet d’illustrer la méthode présentée ci-dessus.

Définir un plan général (corrigé d’annales de bac de philosophie 2018)

Ne nous compliquons pas la vie : à une question fermée, un oui, puis un non, puis une autre solution. Pour ce sujet d’annales de bac de philosophie de 2018, cela pourrait donner :

I – La culture nous rend plus humains parce qu’elle est un lieu partagé dans lequel se crée, se livre et se partage notre condition humaine.

II – Cependant toute culture est particulière, relative à un groupe d’hommes ; ainsi elle peut entraver la liberté, la compréhension de l’étranger et instaurer des biais nous empêchant d’atteindre la vérité.

III – En faisant de la culture une attitude, on peut l’élever à la recherche de la vérité et de la nature profonde de l’être humain.

Introduire le sujet : “La culture nous rend-elle plus humains ?”

Les dionysiaques grecques étaient un temps de deux semaines à Athènes, deux fois par an, où des dramaturges se livraient à des concours de tragédies et de comédies. C’étaient à la fois des moments où toute l’attention était réservée aux choses culturelles, et en même temps un moment où Dionysos, à l’origine de la tragédie (tragédie signifie chant du bouc, en référence aux satyres qui accompagnent le dieu) revenait à l’intérieur de la cité ; or Dionysos, par opposition à Apollon, incarne la part bestiale et passionnée de la condition humaine. Les dionysiaques nous invitent donc à comprendre la notion de culture : au premier sens, la culture est l’ensemble des œuvres de l’esprit. Dans un sens plus large, la culture est le patrimoine d’une communauté.

Dans un sens encore plus large, la culture est le processus par lequel l’homme s’émancipe de la nature. Ainsi les dionysiaques opposent les deux premiers sens au dernier : elles sont bien une célébration de la culture comme patrimoine, mais ne sont pas une consécration de la culture comme conquête de notre humanité, car au contraire elles relient l’homme à sa partie animale incarnée par Dionysos. Mais que signifie exactement être humain ? L’homme peut peut-être se définir par trois caractéristiques : sa capacité à entrer en société ; la possibilité qu’il a d’être libre ; la conscience qu’il a de lui-même. Ainsi, d’un côté, la culture est au fondement même de notre liberté et de notre humanité par la différence qu’elle opère avec l’animal ; de l’autre, notre humanité porte en elle une certaine forme d’animalité, avec lequel la notion de culture entretient un rapport paradoxal.

Si l’humanité n’est pas uniquement culturelle, comment la culture peut-elle travailler à nous rendre plus humains ? En premier lieu, nous verrons que la culture nous rend plus humains parce qu’elle est un lieu partagé dans lequel se crée, se livre et se partage notre condition humaine. Cependant toute culture est particulière, relative à un groupe d’hommes ; ainsi elle peut entraver la liberté, la compréhension de l’étranger et instaurer des biais nous empêchant d’atteindre la vérité. En faisant néanmoins de la culture une attitude, on peut l’élever à la recherche de la vérité et de la nature profonde de l’être humain.

Plan détaillé (correction d’annales de bac de philosophie 2018)

A) sans la culture, l’homme reste un animal ; c’est la culture qui nous rend humains..

On n’oublie pas le ” plus ” qui est l’enjeu du sujet ; mais on commence par remarquer qu’avant de nous rendre ” plus humains “, la culture nous rend d’abord humains tout court. En fondant Rome, Romulus a tracé le poemerium , le sillon sacré, qu’il n’était pas possible de passer sans se défaire de ses armes ; autrement dit, la partie animale devait être rejetée à l’extérieur de l’enceinte, et l’ urbs (la ville) n’était qu’un lieu de culture. C’est la culture également qui est à l’origine des institutions : il existe ainsi pour Hegel un dévoilement progressif de l’Esprit dans l’histoire, grâce notamment à la philosophie et à l’art, qui accroît la culture et permet le progrès.

b) La culture est un lieu partagé, et donc la culture nous rend plus humain parce qu’elle est un lieu de société.

Des grandes œuvres culturelles sont à la fondation de nos civilisations : par exemple celles d’Homère pour la civilisation gréco-chrétienne. Si l’homme est un animal politique au sens d’Aristote, puisque la culture nous offre un panorama commun qui donne un fondement à notre association, la culture fait donc bien œuvre d’humanité.

c) La culture rend conscient de soi et permet de construire sa liberté.

Dans Les Mots, Sartre explique comment les livres ont formé sa première relation au monde et ont permis la construction de sa personnalité. La culture au sens de culture artistique est ainsi une composante essentielle de l’éducation. Schiller ne dit pas autre chose dans ses Lettres sur l’éducation esthétique de l’homme (1794) : pour lui le sentiment esthétique permet de réconcilier la raison et la sensibilité et ainsi de permettre à l’homme de développer harmonieusement ses facultés.

a) La culture peut d’abord dépraver l’homme.

Loin de le rendre plus humain, la culture au sens de processus d’ ” émancipation ” peut d’abord dépraver l’homme. C’est ce que dit Rousseau dans son Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes . Initialement, l’homme est bon, certes égoïste, mais éprouvant envers l’autre un sentiment de ” pitié “, une ” répugnance à voir souffrir son semblable “. C’est la culture, c’est-à-dire la vie avec les autres qui le corrompt.

Cependant la culture comme culture particulière possède également un pouvoir de corruption. Aussi bien Hitler que Mussolini se sont appuyés sur des fondements culturels de leurs nations pour arriver au pouvoir. Si la relation qu’ils entretenaient avec la culture étaient ambigüe (par exemple avec les autodafés nazis) la folie totalitaire avait aussi ses fondements dans leur culture et leur histoire ; c’est la thèse (controversée et à raison) de Daniel Goldhagen dans Les bourreaux volontaires de Hitler.

b) La culture oppose les gens les uns aux autres.

Samuel Huntington dans Le choc des civilisations (1996) montre ainsi comment la confrontation entre communisme et capitalisme est remplacée par un affrontement entre différentes cultures (par exemple, la culture hindoue et la culture musulmane, comme c’est le cas actuellement en Inde et au Pakistan).

c) La culture nous éloigne de notre humanité dans la mesure où elle instaure des biais qui sont des obstacles à nos tentatives de compréhension de nous-mêmes.

Toute culture est particulière et veut cependant se faire passer pour générale. Ainsi Rivarol écrit : ” la langue française est la langue de l’humanité toute entière “. Le langage, qui fait partie de la culture, n’est qu’un des exemples qui montrent son pouvoir de perversion : les récents débats sur l’écriture inclusive aussi bien que des courants comme la philosophie analytique ont montré la nécessité de débarrasser la langue de ses biais.

III –

a) L’homme ne peut être uniquement culturel. La culture ne peut seule nous rendre plus humains.

Machiavel dans Le Prince (1532) montre ainsi que le bon politique doit être à la fois bon et mauvais, faire preuve d’autant d’idéalisme que de pragmatisme, ou encore, dit autrement, laisser se libérer la partie raisonnable de l’âme mais aussi sa partie animale. L’instinct, propriété animale s’il en est, est ainsi pour lui le fondement de la virtu, la capacité à agir justement.

b) Cependant la culture laisse aussi une part à l’animalité, ce qui lui donne ainsi accès à la profondeur de la nature humaine.

Nietzsche montre ainsi dans Le Gai Savoir que la culture procède d’un accumulé d’inconscient présent dans le langage : le culturel procède ainsi aussi de ce que nous ne maîtrisons pas, à l’image de l’opéra wagnérien. Ainsi la culture, loin de s’opposer à la nature, participe à la découvrir.

c) La culture doit être une attitude, celle de l’aspiration à l’universel.

Cela vaut aussi bien dans le sens ” large ” du mot culture que dans le sens ” restreint “. Dans le sens large, la culture qui désigne le processus d’émancipation de la nature choisi par une communauté peut aspirer à l’universel : c’est en tout cas la vision de nos démocraties contemporaines. Dans le sens restreint, c’est-à-dire l’ensemble des œuvres de l’esprit, la culture doit aspirer à nous faire connaître la condition humaine de manière ” universelle et sans concept “, pour reprendre le mot de Kant sur la beauté.

Conclure le sujet : “La culture peut-elle nous rendre plus humains ?” (annales de bac de philosophie 2018)

En conclusion, si la culture est comprise comme attitude, orientée vers l’universel, à la fois dans sa forme générale de processus culturel et dans sa forme particulière de patrimoine d’une communauté, elle peut devenir lieu de partage et de recherche de notre commune humanité. On peut se demander en ce sens si l’avènement d’une culture mondiale signifie plutôt l’intégration d’universaux humains (les droits de l’homme par exemple) en une culture, ou bien une uniformisation dangereuse des manières de penser.

N’hésitez pas à regarder d’autres corrigés d’annales de bac de Philosophie – des corrigés de dissertations ou encore des corrigés de commentaires de texte . Bon courage pour vos révisions.

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